Quand je regarde l'écran, l'écran me regarde.
Maître incontesté du suspense, le réalisateur britannique (naturalisé américain en 1955) adepte de la bonne chère (et des cigares) a su porter à l'écran ses obsessions avec un talent aujourd'hui reconnu. Certains de ses films font partie des mieux classés dans les différents palmarès proposés par les sites ou magazines spécialisés et chaque cinéphile a son Hitchcock préféré, qui Sueurs froides, qui les Enchaînés ou les Oiseaux, la Mort aux trousses ou encore Psychose... à moins qu'on préfère Fenêtre sur cour ?
Il était plus que temps, à l'heure où des titres du maître ressortent en blu-ray UHD 4K, de faire le point sur les critiques disponibles.
Pour un souci de lisibilité, les titres seront systématiquement présentés en français, même si aussi Vertigo est au moins aussi connu dans l'Hexagone que Sueurs froides...
Mise à jour du 3 novembre 2023
A ★★★ review of The Man Who Knew Too Much (1934)
Hitch fera incontestablement mieux plus tard, mais il faut admettre que chaque plan avec Peter Lorre vous met des frissons.
https://letterboxd.com/great_wenceslas/film/the-man-who-knew-too-much/
[critique] les 39 Marches : Hitchcock en devenir - l'Écran Miroir
Stimulé par mon camarade/collaborateur Nico qui s'est lancé dans le visionnage intensif des films du coffret blu-ray d'Hitchcock , je me suis surpris à vouloir le seconder dans ce challenge estival
https://www.ecran-miroir.fr/2014/07/critique-les-39-marches-hitchcock-en-devenir.html
A ★★★½ review of Rebecca (1940)
Une réussite formelle avec un sens du cadre impressionnant, et une photographie qui contribue à alimenter une ambiance délétère presque nauséeuse, assez similaire aux chefs-d'œuvre expressio...
A ★★★½ review of Suspicion (1941)
Une forme de répétition générale pour les Enchaînés, portée par le double jeu d'un Cary Grant toujours fringuant.
[critique] l'Ombre d'un doute - l'Écran Miroir
Bien qu'il ne soit pas le premier film américain d'Alfred Hitchcock (il s'agit plutôt de Rebecca produit par Selznick en 1940), l'Ombre d'un doute est souvent considéré comme l'un de ses plus ...
https://www.ecran-miroir.fr/2016/08/critique-l-ombre-d-un-doute.html
A ★★★½ review of Spellbound (1945)
Les visions hallucinées de Dali, la caméra complice d'Hitchcock pour un résultat en demi-teinte, peut-être à cause d'acteurs un peu perdus dans les circonvolutions du script.
A ★★★★½ review of Notorious (1946)
Une sorte d'harmonie dans la hardiesse de la réalisation et dans la justesse des interprètes confère à ce film élégant et percutant une perfection rare.
[critique] la Corde - l'Écran Miroir
Pour des générations de cinéphiles, la Corde d'Alfred Hitchcock a représenté une sorte d'accomplissement, un absolu né d'un défi à la fois technique et artistique cherchant à représenter ...
A ★★★★★ review of Rear Window (1954)
La caméra mutine d'Hitchcock, la classe placide de Stewart, la beauté éthérée de Kelly transcendent un script ludique et gentiment pervers.
A ★★★★ review of Dial M for Murder (1954)
Cette machiavélique construction fournit un monument du thriller, porté par un duo d'acteurs absolument parfaits.
https://letterboxd.com/great_wenceslas/film/dial-m-for-murder/
A ★★½ review of To Catch a Thief (1955)
Des plans magnifiques, des interprètes de rêve mais une histoire cousue de fil blanc qui s'égare entre quelques passages obligés.
https://letterboxd.com/great_wenceslas/film/to-catch-a-thief/
A ★★½ review of The Trouble with Harry (1955)
On sent l'immense sympathie d'Hitchcock pour cette petite comédie réalisée entre deux thrillers, dans des décors champêtres et un casting inhabituel. Un cadavre encombrant, un quiproquo, une p...
https://letterboxd.com/great_wenceslas/film/the-trouble-with-harry/
A ★★★½ review of The Man Who Knew Too Much (1956)
Après des décennies d'admiration inconditionnelle pour les thrillers hitchcockiens, me voici à une période où je deviens plus critique et moins impressionnable. Ce remake de son propre film cu...
https://letterboxd.com/great_wenceslas/film/the-man-who-knew-too-much-1956/1/
A ★★★½ review of The Wrong Man (1956)
Quelques effets un peu appuyés, mais l'ensemble est de haute volée.
A ★★★★★ review of Vertigo (1958)
La maîtrise d'Hitchcock, le jeu halluciné de Stewart et les yeux de l'inoubliable Kim Novak : un chef-d'œuvre absolu qui parvient à dépasser son matériau de départ.
A ★★★★ review of North by Northwest (1959)
Le "faux coupable" cher à Hitchcock sert ici de déclencheur et de point de convergence des pires situations envisageables. Un exercice de style sublimé par l'élégante désinvolture de Cary Grant.
https://letterboxd.com/great_wenceslas/film/north-by-northwest/
A ★★★★ review of Psycho (1960)
La perfection de la mise en scène et l'investissement des acteurs compensent quelques temps morts du scénario et redéfinit le schéma du thriller moderne.
A ★★★½ review of The Birds (1963)
Des scènes incroyables et une gestion de l'ambiance qui confinent au génie. On regrettera cette fois des comédiens semblant peu à l'aise avec leurs dialogues, donnant une impression accrue de ...