Quand je regarde l'écran, l'écran me regarde.
Ci-gît
Sypnos
dit le Faucheur.
En 1978 naît un petit être rose fruit de l'amour mais pas forcément désiré. S'il a tout du petit garçon sage, il provoque très tôt interrogations et incompréhensions dans son entourage car, calme, secret et rêveur, il se perd littéralement dans les livres et dévore très tôt les œuvres de Stephen King, Maupassant ou Lovecraft...
Ceci, ajouté à de longues heures passées à visionner des films, n'aide pas à sa compréhension par le monde extérieur. C'est pourquoi, incompris et las d'une vie terre à terre, il décida d'en finir avec une certaine réalité pour se consacrer (entre autres) au fantastique, à l'horreur (irréelle celle-ci) et au rêve.
J.L.R. Sypnos naît alors de ses cendres en 1995 alors qu'il noircit avec force litres de sang, de nombreuses lignes de lyrics écorchées et de poésie noire pour d'obscurs groupes de métal.
Retiré de ce monde underground suite à ce qu'il vécut comme une trahison, c'est transformé et riche de nouveaux horizons humains, cinématographiques, musicaux et littéraires... qu'il revint parmi les non-morts quelques années plus tard.
Apaisé, il décida alors de se concentrer à des écrits plus personnels car sa soif de mots n'était toujours pas étanchée.
Parfois surnommé "Le Faucheur", il procède dorénavant à l'autopsie de quelques nanars ou de chefs-d’œuvres oubliés tous issus du cinéma qu'il aime, un cinéma de genre, bis, déviant, humain et/ou provocateur et ce au sein de l'Ecran-miroir...
Il n'a, à l'heure d'aujourd'hui, toujours pas trouvé celle qui saura rêver avec lui une vie de concert(s)...
Ne vous fiez pas aux apparences. Il est bel et bien humain et derrière sa carapace, il y a un cœur qui bat et qui ne demande qu'à battre encore plus fort...