Quand je regarde l'écran, l'écran me regarde.
Une mère et ses deux fils font du trafic de drogue à Bangkok. Lorsque Billy, l'ainé, est tué par un flic se battant au katana court, Julian doit venger son frère.
La plus grande force du film réside dans son esthétique soignée servie par un sens aigu du cadrage et des jeux de lumière, avec une prédilection pour les couleurs chaudes. En conséquence, l'intrigue, très épurée, passe au second plan, effet renforcé par le rythme lent et contemplatif de l'action. On en retiendra la froideur du personnage de Kristin Scott Thomas ainsi que quelques mises à mort sanglantes et crues à souhait.
Le finale, pessimiste et inachevé, laisse perplexe.
Ma note (sur 5) : |
3 |
Note moyenne au Palmarès (sur 11 notes) : |
3,32 |
Titre original |
Only God forgives |
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Mise en scène |
Nicolas Winding Refn |
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Production |
Bold Films, distribué par Wild Side/Le Pacte |
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Date de sortie France |
22 mai 2013 |
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Scénario |
Nicolas Winding Refn |
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Distribution |
Ryan Gosling, Gordon Brown & Kristin Scott Thomas |
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Durée |
90 min |
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Musique |
Cliff Martinez |
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Photographie |
Larry Smith |
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Support |
35 mm |
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Image |
2.35:1 ; 16/9 |
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Son |
VF & VO DD 5.1 |
Synopsis : À Bangkok, Julian, qui a fui la justice américaine, dirige un club de boxe thaïlandaise servant de couverture à son trafic de drogue. Sa mère, chef d’une vaste organisation criminelle, débarque des États-Unis afin de rapatrier le corps de son fils préféré, Billy : le frère de Julian vient en effet de se faire tuer pour avoir sauvagement massacré une jeune prostituée. Ivre de rage et de vengeance, elle exige de Julian la tête des meurtriers. Julian devra alors affronter Chang, un étrange policier à la retraite, adulé par les autres flics …