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Quand je regarde l'écran, l'écran me regarde.

l'Espion qui m'a larguée, en vidéo le 15 décembre 2018

l'Espion qui m'a larguée, en vidéo le 15 décembre 2018

Cette fin d’année permettra aux home-cinéphiles de goûter à des plaisirs variés. Après la bombe Mission : impossible – Fallout, voici une comédie presque aussi trépidante qui saura également dérider même les plus réfractaires ; l’Espion qui m’a larguée confirme, après les deux Bad Moms, le potentiel comique de l’hypnotisante Mila Kunis renforcé par une Kate « Ghostbusters »McKinnon totalement azimutée.

l'Espion qui m'a larguée, en vidéo le 15 décembre 2018

A la fois road- et buddy-movie, le film nous promène de Vilnius à Paris en passant par différentes capitales européennes (Vienne, Prague, Berlin et Amsterdam) en alternant de sérieuses séquences de gunfights et de baston (parfaitement orchestrées par le renommé Gary Powell, réalisateur de 2nde équipe et chef cascadeur de grosses franchises comme Jason Bourne ou James Bond) avec des moments de pure comédie ponctués de dialogues parfois graveleux, jouant sur le décalage et la surprise. A la réalisation, la scénariste Susanna Fogel s’en sort convenablement, conférant à son métrage protéiforme un angle profondément féminin en se concentrant sur le parcours rocambolesque de ces deux Californiennes propulsées malgré elles dans le grand bain de l’espionnage international, au cœur d’une conspiration à laquelle le MI6, la CIA et d’autres organisations tentent de mettre le holà. Deux amies fidèles mais deux femmes que la vie a un peu malmenées, même si l’une d’elles (Audrey/Mila Kunis) filait peu de temps auparavant le parfait amour avec le bôgosse rencontré voici un an. « Filait » car le gars l’a plaquée par SMS, ce qui donne à sa copine Morgan (Kate McKinnon) l’idée de foutre le feu à ses affaires, histoire de se détendre un peu et d’oublier le chagrin. Sauf que voilà que Drew (Justin Theroux) refait in extremis surface, le temps d’expliquer à son ex qu’il est un espion et qu’il faut absolument convoyer un objet précieux jusqu’à Vienne ; il ajoute qu’elle ne peut faire confiance à personne, et surtout pas à ce Sebastian du MI6 (Sam Heughan) au sourire un peu trop enjôleur. Pas le temps d’en dire davantage, il se fait carrément abattre sous les yeux d’Audrey qui décide du coup d’aller en Autriche pour y finir la mission de l’homme qu’elle aimait. Et bien entendu, tous les espions de la Terre semblent s’y être donné rendez-vous pour l’intercepter, elle et sa cargaison si précieuse…

l'Espion qui m'a larguée, en vidéo le 15 décembre 2018

Mené sur un rythme enlevé avec un excellent tempo dans ses scènes d’action rondement menées, le métrage s’avère particulièrement enthousiasmant lorsqu’il essaye d’imposer ses situations comiques, se fondant principalement sur la synergie comique entre les deux actrices, avec une McKinnon capable de proférer des énormités sur un ton désarmant et semblant presque systématiquement à l’Ouest. Tout en tentant de garder autant que possible la tête froide, Mila Kunis réussit à être convaincante en jeune femme parfois dépassée mais déterminée, et capable de faire des choix totalement incongrus – et donc du coup imprévisibles par tous ceux qui parviennent à lui mettre la main dessus.

l'Espion qui m'a larguée, en vidéo le 15 décembre 2018

L’Espion qui m’a larguée peut ainsi être aisément classé parmi les meilleurs films drôles de

l’année : on sourit beaucoup devant certaines blagues salaces parfois osées, on rit même à la plupart des gags avec des situations loufoques assez surréalistes (le dialogue entre Kunis et Heughan concernant la cachette de l’objet convoité souligne la parfaite intégration du séducteur d’Outlander dans ce genre de films). Avec en outre quelques méchants bien caricaturaux (la tueuse russe ex-championne de gym), de nombreuses séquences tournées in situ (souvent à Budapest d’ailleurs dont l’architecture rénovée permet d’entretenir l’illusion d’être aussi bien à Paris qu’à Berlin) et une Gillian Anderson affichant bien haut son redoutable sex-appeal, cette comédie s’avère une plus réussie qu’un les Flingueuses surfant dans les mêmes eaux mais nettement moins rythmé, dans un mélange des genres hasardeux mais essentiellement fondé sur la très forte amitié unissant les deux héroïnes : un pari risqué dont vous pouvez juger de la qualité depuis le 15 décembre 2018 puisque Metropolitan FilmExport vous le propose en DVD, Blu-ray et VOD.

Titre original

The Spy who dumped me

Date de sortie en salles

8 août 2018 avec Metropolitan FilmExport

Date de sortie en vidéo

15 décembre 2001 avec Metropolitan FilmExport

Photographie

Barry Peterson

Musique

Tyler Bates

Support & durée

DVD Metropolitan (2018) zone 2 en 2.39 :1 / 117 min

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