Quand je regarde l'écran, l'écran me regarde.
Un film canadien de Gerald Potterton (1981) avec les voix d’Eugene Levy, Harold Ramis, John Candy & Harvey Atkin.
Présentation de l’éditeur : Loch-Nar, l'esprit du mal, sème la peur, la destruction et la mort chez les hommes assoiffés de pouvoir...
Un voyage délirant, effrayant, érotique, devenu plus qu'un film culte : le rêve absolu de toute une génération !
Une oeuvre unique qui mêle la musique rock des années 70 à la folle imagination et au graphisme exceptionnel des meilleurs dessinateurs de BD.
Métal hurlant est de ces œuvres uniques au destin unique. L’idée de rasssembler les plus grands talents de la bande dessinée contemporaine dans un film d’animation, avec une bande originale contenant des morceaux de Black Sabbath, Trust, Blue Oyster Cult ou Devo et un score puissant d’Elmer Bernstein, était audacieuse. Les aléas de la production, répartie entre plusieurs studios indépendants, ont donné naissance à un métrage atypique, une sorte de patchwork très inégal mais à l’incontestable pouvoir de fascination.
Métal hurlantétait un ratage, à proprement parler, mais un ratage grandiose. La conjonction des talents et la production dans l’urgence a fait dériver le ton initial d’un SF grave et cynique à de l’heroic fantasy vaguement parodique. Si, pour des raisons de droits, on n’a pas doit à des segments issus des œuvres de Druillet ou Moebius (pourtant au cœur de la revue éponyme), les histoires portent des signatures prestigieuses, comme celles de Dan O’Bannon, Richard Corben ou Bernie Wrightson. Et certains des choix graphiques (la voiture spatiale, la description d’une New-York futuriste) ou techniques (le rotoscopage, l’intégration de plans filmés en live) ont fait date dans l’histoire de l’animation ou du cinéma de science-fiction. On pourra regretter des aventures pas toujours originales et une animation souvent poussive, mais certaines des visions portent encore un souffle épique certain, même si l’esprit est essentiellement masculin (héros aux muscles hypertrophiés, femmes aux courbes voluptueuses et peu farouches). La dernière séquence, celle de la guerrière vengeresse Taarna, est sans doute la plus intense : elle a donné lieu à une suite artificielle dans Heavy Metal : FAKK 2.
Caractéristiques techniques :
Durée : 90 min
Langues : Français, Anglais DTS HD-MA
Sous-titres : Français
Région : ALL
Image : 1.85:1 – 16/9
Nombre de disques : 1
Bonus :
Le premier montage en images avec un commentaire audio de Carl Macek.
La réalisation du film.
Les scènes supplémentaires commentées.
Une histoire alternative.
Editeur : Sony Pictures Home Entertainment
Informations transmises par Marie-Anne B.