[critique] Bait 3D : un requin qui en connaît un rayon

Josh n'a pas de chance... Son beauf se fait bouffer par un requin, sa petite amie le quitte, son patron est un salaud, il se retrouve en plein milieu d'un braquage, se fait emporter par un tsunami et enfin il se retrouve coincé sur son lieu de travail inondé (un supermarché donc) avec un squale nerveux et surtout très affamé.

La poisse, quoi.

Mais Josh est un bellâtre, musclé, Australien et surtout en quête de rédemption auprès de son ex qu'il n'a jamais vraiment oubliée.

Difficile pour Bait ("Amorce" en français, mouais....) de se faire réellement un nom dans le flot des productions à-pas-cher venant de boîtes comme Asylum ou de la chaîne Syfy. Le spectateur risque donc de passer à côté d'un film correct et regardable mais qui n'a rien de véritablement exceptionnel - pour être totalement objectif.
 
Certains effets spéciaux sont moches, les dialogues sont aussi profonds qu'un vieux soap opéra brésilien ; quant aux personnages, ils sont tellement ultra-stéréotypés que ça en devient comique.

Cependant : le film n'est pas tellement ennuyeux, assez gore même ; les scènes de suspense sont maitrisées et la mise en scène est tout à fait convenable. Avec une petite Leffe et un paquet de chips Lays  (Le "Saveur poulet rôti et Thym" n’est pas mauvais), Bait fait passer le temps.