Quand je regarde l'écran, l'écran me regarde.
Feel good movie aux saveurs eighties, Eddie The Eagle raconte l’histoire folle – mais véritable - d’un jeune garçon rêveur et têtu dont l’obsession depuis l’enfance est de participer un jour aux Jeux Olympiques. Une belle histoire de persévérance, dénuée de cynisme et dont l’optimisme fait plaisir à voir. Très belle surprise !
C’est le genre de film que l’on apprécie énormément, surtout lorsque l’on sait qu’il est inspiré d’une histoire vraie ! Eddie The Eagle est une réjouissante bouffée d’air frais au milieu d’une production cinématographique de plus en plus cynique, dont la simplicité apparente et le côté bon enfant sauront vous faire retrouver des sensations que l’on attribue généralement aux films cultes des années 80. D’ailleurs, puisque le film est censé se dérouler pendant les Jeux Olympiques de Calgary en 1988, Dexter Fletcher son réalisateur fait tout pour nous immerger dans cette époque, notamment grâce à une géniale bande originale composée par Matthew Margeson.
Cela ne sonne jamais faux ou parodique, ce feel good movie possède bel et bien des saveurs eighties qui en font tout son charme. Dans le genre, et parce que les deux long-métrages partagent le même cadre, on pense bien entendu au sympathique Rasta Rockett (auquel il est d’ailleurs fait une amusante référence).
Mais Eddie The Eagle se veut moins comme une comédie que son illustre prédécesseur, optant parfois – comme dans tout film social british réussi - pour une approche plus sérieuse. Car le héros de l’histoire ne l’a jamais été considéré, lui, au sérieux. Incarné par un méconnaissable mais ô combien irrésistible Taron Egerton (Kingsman), cet optimiste invétéré va tout faire pour réaliser son rêve : participer aux Jeux Olympiques. Peu importe la discipline, peu importent ses capacités sportives, peu importent les moqueries, peu importent les claques, peu importe la distance, peu importent les difficultés, il parviendra à atteindre son but par la force de ses convictions et de sa persévérance. Et donnera littéralement au monde entier une magnifique leçon de vie, de celle qui devrait tous nous inspirer.
L’on rit beaucoup, notamment grâce au toujours impeccable Hugh Jackman (ressemblant décidément de plus en plus à Clint Eastwood dans le rôle du mentor bougon au cœur tendre), mais les petites larmes de joie et d’émotion ne sont jamais loin.
Le film joue étonnamment sur la retenue, ce qui lui confère encore plus de finesse et d’attrait. L’on ne saurait trop que de vous conseiller d’aller voir cette belle histoire de persévérance, pleine d’optimisme, jouée par un casting adorable (Christopher Walken, Keith Allen, Jim Broadbent).
Une excellente surprise !
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Titre original |
Eddie The Eagle |
Mise en scène |
Dexter Fletcher |
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Date de sortie |
4 mai 2016 avec 20th Century Fox |
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Scénario |
Sean Macaulay & Simon Kelton |
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Distribution |
Taron Egerton, Hugh Jackman, Christopher Walken, Keith Allen, Jo Hartley & Jim Broadbent |
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Photographie |
George Richmond |
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Musique |
Matthew Margeson |
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Support & durée |
35 mm en 2.35 : 1 / 105 minutes |
Synopsis : Eddie Edwards n’a jamais rien eu d’un athlète, bien au contraire. Pourtant, depuis qu’il est petit, il n’a qu’un seul rêve : participer aux Jeux Olympiques. Au fil des années, ni son piètre niveau sportif, ni le manque de soutien, ni les moqueries n’ont entamé sa volonté. Et c’est ainsi qu’en 1988, celui qui n’a jamais lâché a réussi à se retrouver, on ne sait trop comment, aux Jeux Olympiques d’hiver de Calgary. Avec l’aide d’un entraîneur aussi atypique que lui, ce sauteur à ski pas comme les autres va secouer le monde du sport et conquérir le cœur du public en accomplissant une performance olympique aussi improbable qu’historique...
Merci à Badia et Marc-Antoine de nous avoir permis de rencontrer Hugh Jackman, Taron Egerton et Dexter Fletcher. Vous pouvez retrouver des extraits de ce moment privilégié ci-dessous.