Quand je regarde l'écran, l'écran me regarde.
Nicolas Winding Refn est devenu l’un des réalisateurs à suivre, chacun de ses films faisant l’effet d’une bombe, déroutant les uns, séduisant les autres et convaincant tout le monde de son talent. Si Bronson en avait laissé plus d’un sur le carreau (film brillant mais si torturé et échevelé qu’il peinait à passionner), Valhalla rising a su rallier bon nombre de nouveaux fans par son esthétique sublime et son questionnement ésotérique. Néanmoins, il restait un metteur en scène un peu hype, destiné à une frange restreinte de spectateurs. Drive a mis à tout le monde un bon coup dans la tête, prenant les plus naïfs à contrepied, troublant et magnifique, et propulsant Ryan Gosling au statut d’icône inamovible.
Comment passer sous silence la sortie prochaine de Only God forgives dont il a écrit le scénario et pour lequel il a de nouveau fait appel à Cliff Martinez (la BO de Drive cartonne encore sur les ondes) ? A vous de juger.
Titre original |
Only God forgives |
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Mise en scène |
Nicolas Winding Refn |
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Production |
Space Rocket Nation & Motel Movies |
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Date de sortie France |
22 mai 2013 |
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Scénario |
Nicolas Winding Refn |
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Distribution |
Ryan Gosling, Kristin Scott Thomas & Gordon Brown |
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Durée |
90 min |
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Photo |
Larry Smith |
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Musique |
Cliff Martinez |
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Support |
35 mm |
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Image |
1.85:1 ; 16/9 |
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Son |
VO & VF DD 5.1 |
Synopsis : À Bangkok, Julian, qui a fui la justice américaine, dirige un club de boxe thaïlandaise servant de couverture à son trafic de drogue. Sa mère, chef d’une vaste organisation criminelle, débarque des Etats-Unis afin de rapatrier le corps de son fils préféré, Billy : le frère de Julian vient en effet de se faire tuer pour avoir sauvagement massacré une jeune prostituée. Ivre de rage et de vengeance, elle exige de Julian la tête des meurtriers. Julian devra alors affronter Chang, un étrange policier à la retraite, adulé par les autres flics…
Et pour vous en convaincre, s’il le fallait, voici une bande-annonce :
Enjoy !