Quand je regarde l'écran, l'écran me regarde.
Un roman de Pierre Stolze, ã J’ai Lu 1986
Une quête étrange, mêlant mystique et Histoire, progressant lentement au rythme de l’écriture chargée de Stolze, qui n’aime rien tant que les synonymes rares et les adjectifs pompeux. Chaque page est en soi une aventure, obligeant à rouvrir son dictionnaire. Et sur la route de Peyr, on rencontrera des lamas méditatifs, des astéroïdes creux, un tyrannosaure, un char Panzer, des bouteilles de margaux et un pectoral égyptien datant des pharaons antiques… C’est une sorte de fourre-tout joyeusement foutraque, ou les bons mots le disputent aux références, aussi bien historiques que culturelles. Stolze y mêle avec une bonne dose d’humour les thèmes les plus « sérieux » de
Malgré des longueurs inévitables, et pour peu qu’on accroche à ce style ampoulé et volontairement surchargé, on se prend à suivre avec plaisir les pérégrinations de cet aventurier moderne qui s’apercevra qu’au bout de la route, il trouvera même l’explication de sa propre origine. Souvent farfelu, parfois brillant.