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Quand je regarde l'écran, l'écran me regarde.

[critique] la Maison de cire

[critique] la Maison de cire

Voilà un film d'horreur respectant les codes du genre, quasi à la lettre. Donc prévisible pour ceux qui s'en sont goinfrés à l'époque où il en passait toutes les semaines au ciné de quartier, ou encore sur des VHS pourraves louées au vidéoclub du coin, visionnées avec des copains imbibés de bière éventée et gavés de pizzas tièdes. L'avantage, avec ces métrages-là, c'est qu'on sait où on va.

[critique] la Maison de cire

Passé le choc de voir Paris Hilton ("Tiens, mais qu'est-ce qu'elle fout ici ? - Ralala, ce qu'elle joue mal ! OMG, pourvu qu'elle crève vite !"), et d'assister à une intro courte et malsaine, la montée de l'angoisse se fait (très) progressivement. Tous les éléments sont savamment réunis : des jeunes trop curieux (mais moins stupides que leurs aînés des décennies précédentes) avec quelques filles au visage avenant et aux formes idoines (enfin, surtout Elisha Cuthbert) ; un coin paumé, même pas répertorié sur le GPS. Du tout cuit, on vous dit.


Bien sûr, ils vont faire des trucs qu'on ne conseillerait même pas à notre belle-mère (s'aventurer seuls, entrer là où on leur dit pourtant de ne pas entrer – ah, ces jeunes, aucun respect !), à croire qu'ils n'ont jamais vu Scream, et pourtant, on le répète, ils prennent un minimum de précautions qui confère un peu d'assise au film. Ils ne vont pas croire aveuglément le 1er type venu leur rendre service, par exemple – pour ceux qui l’ont vu, ils sont finalement moins crédules que leurs homologues de Wolf Creek.

[critique] la Maison de cire

Bref, du balisé. Le film se passe donc au travers de passages obligés plus gore qu'horrifiques et une utilisation (surtout au début) un peu trop systématique de jump scares précédés de la musique qui va bien, genre détonation : on sursaute effectivement une ou deux fois. Classique, quoique habile et plutôt efficace.

 
Et il faut avouer que le décor est intéressant, ne prenant toute sa dimension qu'à la toute fin, ce qui

donne un relief supplémentaire (et des séquences enfin inédites) à ce slasher, lui procurant des images qui auraient tout aussi bien pu illustrer l’Enfer sur Terre. La chute en revanche est minable, mais peu importe : c'est plaisant pour les amateurs. On se régale à voir ces jeunes trembler, courir, crier, frissonner, se planquer, se bander les plaies et tenter de s'en sortir. Et Paris n'apparaît pas trop à l'écran, ouf...

[critique] la Maison de cire

Titre original

House of wax

Date de sortie en salles

25 mai 2005 avec Warner Bros.

Date de sortie en vidéo

18 janvier 2006 avec Warner Bros.

Photographie

Stephen F. Windon

Musique

John Ottman

Support & durée

35 mm en 1.85 :1 / 113 min

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