Twisters

Quelle chouette surprise que ce Twisters ! Un film pop-corn complètement crétin mais ultra spectaculaire et divertissant, et très bonne suite au succès culte des années 1990. Nous vous proposons le test du blu-ray, cadeau idéal pour les fêtes ! 

Le premier Twister était un sympathique long-métrage d’aventures aux effets spéciaux remarquables pour l’époque ; sa suite - si elle ne réinvente pas la formule - ne déçoit pas : personnages hauts en couleurs, action trépidante et petites frayeurs. Le tout emballé par un Lee Isaac Chung respectant un cahier des charges strict (la pâte Amblin se fait ressentir tout du long) tout en faisant preuve d’une certaine créativité.

Il en résulte un film pop-corn ultra spectaculaire, jamais ennuyeux, qui sait faire de subtiles références à son modèle sans tomber dans la surenchère de clins d’œil démago, un peu crétin (tout le pitch tourne autour de l’objectif de « détruire » les tornades au lieu de les comprendre pour les éviter) mais respectueux du public. Tout au plus peut-on lui reprocher de ne quasiment jamais évoquer le changement climatique, alors que cela nous semblait pourtant totalement évident et surtout nécessaire à l’heure actuelle. Mais tout aussi grisantes que les séquences mouvementées puissent être, c’est surtout pour son casting que l’on retient Twisters : Daisy Edgar-Jones est absolument parfaite - on croit tout de suite au personnage quand bien même celui-ci accumule les clichés -, le talentueux Anthony Ramos est un acteur trop peu employé à notre goût et cela fait vraiment plaisir de le retrouver et David Corenswet (le futur Superman) est délectable en connard égocentrique. Quant à Glen Powell, il transpire la classe et confirme qu’il est l’un des acteurs les plus charismatiques et cool aujourd’hui. Twisters ne change pas la recette d’un genre codifié, certes, mais il est d’une redoutable efficacité. 

Nous avons eu l’occasion de tester le blu-ray qui vient de sortir. 

L’image retranscrit plutôt fidèlement la texture argentique du film (qui a été tourné sur pelloche en 35 mm) et la compression - vu la quantité d’informations à l’écran - est très solide. Perfectible, mais solide. C’est défini, coloré, et stable. Du beau boulot, même si l’on vous encouragerait à peut-être tester l’UHD, qui serait apparemment encore plus bluffant. 

Le son en VO Dolby Atmos est incroyable : le mixage est fantastique, l’un des meilleurs entendus depuis un bon moment. Bien entendu, ce sont les scènes à effets spéciaux qui profitent des effets directionnels les plus fous. On est littéralement au cœur de l’action, on entend le moindre débris tournoyer dans la pièce avec une précision dingue. Pour une fois, les canaux de hauteur sont utilisés à bon escient, tout comme les surround qui forment un effet de bulle sonore jubilatoire. On arrive à percevoir la position de n’importe quel objet dans l’espace, c’est une bande son hyper démonstrative. Les dialogues sont toujours parfaitement clairs et audibles, tout comme la musique qui est superbement incorporée. Et cerise sur le gâteau : la VF est du même acabit !  

En bonus : commentaire audio, scènes supplémentaires, making of … De quoi poursuivre encore le plaisir procuré par le film. 

Vivement recommandé !