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Quand je regarde l'écran, l'écran me regarde.

[critique] The Box : quand Kelly adapte Matheson

Après avoir été plutôt conquis au cinéma, j'ai revu the Box en blu-ray.

En VOst, ce film est toujours aussi ludique, mystérieux et jubilatoire, malgré une fin un peu expédiée qui a le don de laisser de nombreuses choses en suspens.

A partir d'une nouvelle (comme toujours) extrêmement percutante de Matheson, Kelly distille les informations, sème des fausses pistes et insère des personnages dont l'impact sera plus ou moins important, tandis que le couple phare (très bien interprété) se démène sur la voie de la rédemption et du salut, dans un récit oscillant entre la pure SF et le mysticisme new-age.

Dans un supplément, Richard Kelly explique certains de ses choix, racontant l'orientation originelle du récit (par exemple, pourquoi sont-ce toujours les femmes qui appuient) qui tend à orienter les prises de décision. La dernière demie-heure a un peu trop tendance à perdre le spectateur, mais l'ensemble reste jouissif et bien plus dense et cohérent que Southland Tales.

 

Critique complète (à sa sortie cinéma) en cliquant ici.

 

Ma note (sur 5) :

4


 the Box 01

Titre original

The Box

Mise en scène 

Richard Kelly

Production 

Media Rights Capital, distribué par Wild Bunch 

Date de sortie France 

4 novembre 2009

Scénario 

Richard Kelly, d’après Button, button de Richard Matheson  

Distribution 

James Marsden, Cameron Diaz & Frank Langella

Durée 

115 min

Musique

Win Butler, Régine Chassagne & Owen Pallett

Photographie

Steve Poster

Support 

Blu-ray  Wild Side region B (2012) 

Image 

2.40 :1

Son 

VOst DTS HD-MA 7.1

Synopsis :Norma et son époux mènent une vie paisible dans une petite ville des Etats-Unis jusqu'au jour où une mystérieuse boîte est déposée devant leur domicile. Quelques jours plus tard, se présente l'énigmatique Arlington Steward qui leur révèle qu'en appuyant sur le bouton rouge de la boîte, ils recevraient 1 000 000 $, mais cela entraînerait la mort d'un inconnu...

 

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C
<br /> J'ai été très dérangée par l'idéologie du film que j'ai complètement rejeté à cause de celle-ci, à plus forte raison qu'elle a été rajoutée à la nouvelle de base et est donc entièrement le fait<br /> du réalisateur.<br />
Répondre
V
<br /> <br /> Oui, tu en avais déjà parlé. Kelly semblait assez mal à l'aise dans ses explications, mais je l'ai trouvé honnête dans sa volonté de coller au moins au système décrit dans la nouvelle (ses ajouts<br /> concernent davantage le but poursuivi par les créateurs de la boîte) ; par exemple, il était patent dans le film que les femmes soient chaque fois coupables de presser le bouton - au moins trois<br /> fois en tous cas ; mais replacé dans le contexte, on s'aperçoit qu'en fait les deux membres du couple ne partent pas sur un pied d'égalité : la boîte est présentée à la femme pendant que le mari<br /> est au travail (Norma est enseignante et rentre du boulot vers 14:30) et elle en assume davantage la responsabilité, soulageant comme d'habitude l'homme de ce fardeau. Après, cette histoire de<br /> potentiel d'altruisme, ça m'irrite un peu, mais moins par exemple que dans le remake de le Jour où la Terre s'arrêta. En fait, le film me séduit davantage par son côté presque dickien de<br /> réalité faussée, superposée à nos sens pour dissimuler l'indicible. Et puis aussi cette sensation de ne jamais détenir toutes les clefs, ça peut paraître éprouvant, mais ici ça fonctionne : la<br /> NSA croit manipuler des forces qui la dépassent, qui elles-mêmes n'ont peut-être pas d'emprise totale sur Arlington Steward.<br /> <br /> <br /> <br />