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Quand je regarde l'écran, l'écran me regarde.

[critique] the November Man : peu Bourné, mais cool

Pierce Brosnan en ex-agent de la CIA, ça vous tente ? D'autant qu'il fait équipe avec Olga Kurylenko, une ex-James Bond Girl période Daniel Craig ! On retrouve ainsi les deux comédiens dans The November Man, énième film d'action- espionnage qui se regarde avec beaucoup de plaisir, même si l'on reste conscient tout du long que le métrage de Roger Donaldson n'a rien d'exceptionnel puisqu'il accumule tous les clichés du genre.

A priori pas de quoi s'enthousiasmer outre-mesure pour le nouveau film de Roger Donaldson, The November Man. Le réalisateur de La Recrue et de Le Pic De Dante n'a jamais brillé par son style et par sa mise en scène, et s'est toujours contenté de faire des films carrés, honnêtes, mais finalement plutôt fades et convenus. Dès l'introduction, on comprend bien vite où le récit va nous mener et l'on continue de suivre le tout mi-amusé mi-énervé devant ce qui s'avère être un enchaînement poussif de situations éculées et de clichés grotesques. Et on a le droit à tout : histoire de corruption, magouilles politiques, témoin protégeant un lourd secret, compétition entre deux anciens partenaires devenus ennemis, courses poursuites… Les ingrédients du film d'action-espionnage classique et dont le traitement dans The November Man en particulier ne relève pas de l'inédit car les auteurs semblent continuellement manquer d'imagination (après tout, il s'agit de l'adaptation d'un livre à succès) tant ils tendent à vouloir copier d'autres grands succès du genre (coucou Bourne).

Le résultat, aux antipodes de cette évidente source d'inspiration, ressemble pourtant plutôt à un autre film sorti cette année - la suite des aventures de Jack Ryan, The Ryan Initiative - même s'il reste un cran au-dessus en matière de divertissement pur et efficace. On pourrait presque croire que le choix d'engager un ex-James Bond et une ex-James Bond Girl est une nouvelle preuve de l'absence d'originalité qui émaille tout le film. On préfèrera mettre ce choix de casting sur le compte de l'expérience idéale de Brosnan, toujours impeccable et que l'on retrouve une nouvelle fois avec grand plaisir, et s'amuser du duo qu'il forme avec Olga Kurylenko, certes pas pleinement convaincante dans un rôle casse-gueule mais néanmoins correcte - elle était auparavant aux bras de Daniel Craig dans le plus mauvais film de la saga 007, Quantum Of Solace. On passera en revanche sur l'interprétation sans nuances de Luke Bracey, mais il faut dire que l'acteur n'est pas aidé par des dialogues indigents.

Etonnamment, The November Man se suit tout de même agréablement, car si l'on met de côté la faiblesse et la facilité du script qui pourront agacer les amateurs d'espionnage, on pourra apprécier voir Pierce Brosnan revenir à un genre qui lui a porté chance (apparemment, il y aura bien une suite).

 

 

 

Titre original

The November Man

Mise en scène 

Roger Donaldson

Date de sortie

29/10/14 avec Paramount

Scénario 

Michael Finch & Karl Gajdusek d'après Bill Granger

Distribution 

Pierce Brosnan, Olga Kurylenko & Luke Bracey

Photographie

Romain Lacourbas

Musique

Marco Beltrami

Support & durée

2.35 : 1 / 108 minutes

 

Synopsis : Il n'y a pas pire ennemi que celui que l'on a formé. Peter Deveraux est un ex-agent de la CIA réputé pour sa redoutable efficacité et un passé trouble. Contacté pour assurer la protection d’Alice Fournier, responsable d'un centre d'accueil pour réfugiés, dont le témoignage pourrait compromettre l'un des favoris à l'élection présidentielle russe, Devereaux comprend rapidement qu’il a été manipulé et qu’il est devenu la cible de son ancien élève, David Mason…

 

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