Quand je regarde l'écran, l'écran me regarde.
Pierce Brosnan en ex-agent de
A priori pas de quoi s'enthousiasmer outre-mesure pour le nouveau film de Roger Donaldson, The November Man. Le réalisateur de
Le résultat, aux antipodes de cette évidente source d'inspiration, ressemble pourtant plutôt à un autre film sorti cette année - la suite des aventures de Jack Ryan, The Ryan Initiative - même s'il reste un cran au-dessus en matière de divertissement pur et efficace. On pourrait presque croire que le choix d'engager un ex-James Bond et une ex-James Bond Girl est une nouvelle preuve de l'absence d'originalité qui émaille tout le film. On préfèrera mettre ce choix de casting sur le compte de l'expérience idéale de Brosnan, toujours impeccable et que l'on retrouve une nouvelle fois avec grand plaisir, et s'amuser du duo qu'il forme avec Olga Kurylenko, certes pas pleinement convaincante dans un rôle casse-gueule mais néanmoins correcte - elle était auparavant aux bras de Daniel Craig dans le plus mauvais film de la saga 007, Quantum Of Solace. On passera en revanche sur l'interprétation sans nuances de Luke Bracey, mais il faut dire que l'acteur n'est pas aidé par des dialogues indigents.
Etonnamment, The November Man se suit tout de même agréablement, car si l'on met de côté la faiblesse et la facilité du script qui pourront agacer les amateurs d'espionnage, on pourra apprécier voir Pierce Brosnan revenir à un genre qui lui a porté chance (apparemment, il y aura bien une suite).
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Titre original |
The November Man |
Mise en scène |
Roger Donaldson |
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Date de sortie |
29/10/14 avec Paramount |
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Scénario |
Michael Finch & Karl Gajdusek d'après Bill Granger |
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Distribution |
Pierce Brosnan, Olga Kurylenko & Luke Bracey |
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Photographie |
Romain Lacourbas |
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Musique |
Marco Beltrami |
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Support & durée |
2.35 : 1 / 108 minutes |
Synopsis : Il n'y a pas pire ennemi que celui que l'on a formé. Peter Deveraux est un ex-agent de