Légion : les zombis ne sont pas des anges… quoi que…

Un « rapido » par Broots

Bon, je vous passe comment j'ai pu voir ce film en avant-première, Dieu ne devrait pas déchaîner les anges du ciel sur moi pour ça... Par contre, s'il pouvait les envoyer faire un peu de ménage à Hollywood... 

Quelle déception ! J'ai volontairement attendu une nuit pour avoir les idées claires et ça n'a pas été positif ! 

En y repensant, je me demande même pourquoi ce n'est pas un direct-on-video... C'est typiquement le film de 2^e partie de soirée de TF6 ou RTL9... 

Doublement déçu déjà parce que la bande annonce m'avait donné envie et parce que l'idée de départ semblait bonne ! Mais, en y réfléchissant, on se dit qu'en fait ils voulaient faire un film d'horreur-survival mais que bon, les zombies c'est déjà vu, et donc, oh ben, pourquoi pas des anges exterminateurs ? Cool, non ? 

Coté acteurs, Paul Bettany en fait trop dans le côté Rambo venu du ciel, Dennis Quaid est plutôt mauvais, les autres sont inexistants.

Quand j'y repense, pffff, que de clichés ! La mère casse-couille, l'ado rebelle, le mari effacé, le cuistot sympa qui en a chié, la future mère qui ne veut pas de son bébé, le jeune qui veut aider tout le monde, le black qui a un "sale passé"... La mise en place des personnages est nulle, on n'a aucune empathie pour eux, leur mort ne nous fait ni chaud ni froid, bref, c'est raté ! 

Clichés encore tout au long du film (Oh, Dennis Quaid a un briquet qui ne le quitte jamais, ha ha, cela va-t-il servir ? Le black écoute du rap et a un flingue, incroyable !? Le lever de soleil plein d'espoir... j'en oublie des dizaines…). 

Et les dialogues alors ? Horribles ! Sans intérêt, bourrés de phrases supposées philosophiques mais juste risibles... 

Quant à l'archange Gabriel qui se pointe sur la fin (quel jeu d'acteur !), la baston finale est filmée par un aveugle et on n'a qu'une envie, que le film s'arrête, et vite ! 

Côte trouillomètre, y a quelques moments qui font sursauter :  une mémé qui marche au plafond, un vendeur de glace à la grande gueule (littéralement), un gosse avec un couteau (ah tiens, les gosses possédés, je me dis, ah, une bonne nouvelle et puis non, on ne voit rien...)... Vraiment pas de quoi se relever la nuit...  

La fin est quant à elle totalement ridicule et on atteint le summum du niaiseux religieux (et pourtant on nous en balance déjà tout le long)...