Quand je regarde l'écran, l'écran me regarde.
Riche descente aux enfers d’un pauvre homme, très seul et déphasé, développeur photo pour une grande chaîne de distribution, qui commence à s’attacher à l’une de ses clientes, au point d’en absorber la vie au fil des tirages photo.
Robin Williams inédit de sobriété et à contre-courant de ses rôles habituels campe avec beaucoup de passion ce psychopathe en devenir, un peu simple, qu’on ne peut s’empêcher d’apprécier. La mise en scène, très judicieuse, n’hésite pourtant pas à dépeindre la peur, l’angoisse, l’excès et la fantasmagorie d’un tel personnage et des situations extrêmement ambiguës et dangereuses qu’il peut provoquer. Bref, un portrait fascinant pour un petit film qui laisse un goût amer dans la bouche.
One Hour Photo
Mise en scène |
Mark Romanek |
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Genre |
Thriller |
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Production |
Catch 23 Entertainment, distribué en France par UFD |
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Date de sortie France |
18 décembre 2002 |
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Scénario |
Mark Romanek |
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Distribution |
Robin Williams, Connie Nielsen & Michael Vartan |
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Durée |
98 min |
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Support |
DVD Fox zone 2 (2003) |
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Image |
2.35 :1 ; 16/9 ; master tremblotant et mal défini |
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Son |
VOst 5.1 très correcte |
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Bonus |
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Synopsis : Sy Parrish est un homme effacé et timide qui dirige depuis des années le laboratoire photo de SavMart, une grande surface. Il vit seul, adore son métier et fait preuve de perfectionnisme dans sa manière de développer les négatifs. Des centaines de photographies, sur lesquelles figure la famille Yorkin, tapissent les murs de son logement. Depuis des années, les Yorkin viennent en effet porter leurs pellicules à SavMart. Ces derniers symbolisent la famille de banlieue parfaite et Sy ne peut s'empêcher de suivre leur évolution à travers les doubles de leurs photos. Mais un jour, Bill Owens, le directeur de la grande surface, le met à la porte. Sy ne tarde pas à trouver une série de clichés montrant Will Yorkin pris en flagrant délit d'adultère. Consterné par le comportement de ce père de famille, il décide d'agir.