Quand je regarde l'écran, l'écran me regarde.
Les Ames, des entités extra-terrestres, ont colonisé la quasi-totalité de l'humanité en se liant aux individus tels des symbiotes. Mélanie, une des rares survivantes, se retrouve infectée mais conserve sa personnalité ; la créature et son hôte vont devoir vivre en communauté avec le reste des résistants.
La science-fiction n'est malheureusement là qu'en tant que décor pour le film dont la principale visée est d'explorer les liens subtils entre l'héroïne et son symbiote, et les amourettes qu'auront chacune des deux. C'est donc long, assez creux et ça frise le gnangnan, mais l'esthétique éthérée et le message de fraternité véhiculé ravivent l'intérêt.
Dommage que la SF et la réflexion passent à la trappe, ce qui déçoit un peu pour un Niccol.
Ma note (sur 5) : |
3 |
Note moyenne au Palmarès (sur 3 notes) : |
2,42 |
Titre original |
The Host |
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Mise en scène |
Andrew Niccol |
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Production |
Chockstone Pictures & Nick Wechsler |
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Distribué en France par |
Metropolitan FilmExport |
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Date de sortie France |
17 avril 2013 |
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Scénario |
Andrew Niccol d’après l’oeuvre de Stephenie Meyer |
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Distribution |
Saoirse Ronan, Jake Abel, Diane Kruger & William Hurt |
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Durée |
124 min |
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Musique |
Antonio Pinto |
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Photographie |
Roberto Schaefer |
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Support |
35 mm |
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Image |
2.35:1 ; 16/9 |
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Son |
VF DD 5.1 |
Synopsis : La Terre est envahie. L’humanité est en danger. Nos corps restent les mêmes, mais nos esprits sont contrôlés. Melanie Stryder vient d’être capturée. Elle refuse cependant de laisser place à l’être qui tente de la posséder. Quelque part, caché dans le désert, se trouve un homme qu’elle ne peut pas oublier. L’amour pourra-t-il la sauver ?