Quand je regarde l'écran, l'écran me regarde.
Un dossier initié par Nico
Ma sélection, par TWIN
Si je comprends bien le raisonnement de Nico, il s'agit de relever les films pour lesquels on peut avoir un attachement irraisonné en dehors de leurs qualités objectives. En général, je retiens plutôt des instants qu'une œuvre entière. Dans cet ordre d'idée, je citerais Wallace & Gromit, le film, pour son générique d'introduction que j'ai trouve mignon à en pleurer, ou des séquences particulières de l'inégal Fantasia 2000 qui ont un panache tel qu'elles touchent en plein centre les nervures du dynamisme humain.
Les plans séquences de la Vie aquatique (surtout le final) me murmurent étrangement qu'ils ont été faits rien que moi.
Je ne suis jamais aussi triste qu'en écoutant Jesse chanter "When Somebody Loved Me" dans Toy Story 2. Même chose quand Sulli retrouve Boo à la fin de Monstres & cie.
L'affiche de Nausicaä est la première image que j'ai pu voir du film et elle reste gravée, associée aux mesures de la Sarabande de Haendel, comme l'icône ultime de l'épique et de la douce brise de l'imaginaire.
Sinon, Quand Harry rencontre Sally me fiche la patate.
J'assume les Maîtres de l'univers ou Batman & Robin dans le rayon des nanars rigolos, plein de couleurs et gentils. Batman forever évoque chez moi un souvenir que je ne pourrai jamais nier. Un été très chaud, une longue marche la nuit avec mon père pour trouver une salle dans le Sud de la France qui le jouait. Des images plein les yeux, un film fun et partagé. […] Le cinéma nous a appris à communiquer.
Et en un sens, oui, tu as raison Nico, les films rendent heureux.