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Quand je regarde l'écran, l'écran me regarde.

mes films de 1993

Il y a quelques temps, un forum auquel je participais proposait aux participants une liste de films à ranger selon l'ordre de préférence. Le thème en était "le cinéma des années 90". Voici le mien, concernant l'année 1993. Je le ferai suivre des autres années, progressivement.

 

1993 :

Un Jour Sans Fin (Harold Ramis) 8.5/10 :
un plaisir sans fin, délicieuse comédie romantique où les acteurs (formidable Bill Murray) transcendent une idée de départ audacieuse mais casse-gueule
Il Etait Une Fois En Chine 3 (Tsui Hark) 8/10 : le propos politique prend le pas sur cet opus plus beau et plus virevoltant. Ne manque qu’un grand duel final pour accéder au sommet.
Le Fugitif (Andrew Davis) 7.5/10 : rythmée, musclée et servie par deux interprètes au sommet de leur art
Jurassic Park (Steven Spielberg) 7.5/10 :
un peu trop de facilités mais des moments de pur bonheur aussi ; Goldblum est génial, seul le T-Rex le dépasse en charisme
Dans La Ligne De Mire (Wolfgang Petersen) 7/10 :
parfois balourd, mais la confrontation entre deux grands acteurs vaut le détour
True Romance (Tony Scott) 7/10 :
je n’en garde qu’une impression très brouillonne et quelques fulgurances au sein d’une bouillie visuelle parfois indigeste
Short Cuts (Robert Altman) 6.5/10 :
ambitieux mais déroutant, l’abattage des interprètes n’arrive pas à compenser l’absence de réel enjeu

] Classement 1991

] Classement 1990

] Classement 1992

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T
Je ne suis pas fan de Scarface non plus. Trop daté, trop récupéré, trop gangstaraparisé. Je prèfère le Paul Muni.
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R
Moi, j'ai bien aimé, Scarface. Sinon, de De Palma, il y a aussi Blow Out, qui est bien. Les Noces funèbres de Burton m'ont en fait plus plu que M. Jack. Du premier, j'ai bien aimé le début, en particulier. C'était vraiment l'histoire typique.
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V
Je m'aperçois qu'il faut encore que je mette à jour puisque j'ai pu voir certains films depuis lors.J'ai vu récemment Scarface et je dois reconnaîte une grande déception. L'impasse m'attend pour un autre avis.
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T
Très belle critique que la tienne pour L'impasse qui reste, à mon sens, le meilleur De Palma. Pacino espionnant la femme qu'il a tant aimée, ombre pantine dont le corps de déhanchent pour une passion de danse, sur "You are so beautiful". Bel angle également pour L'étrange Noël. J'avoue que un certain désenchantement ainsi qu'une tendance au nuage noir me font prendre le point de vue de Burton dans tout son cynisme plutôt que dans son amour. J'aime l'extrême narrative du film, sa décadence effrayante et son tour-de-force technique. Quel pied.
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R
L'Impasse de Brian de Palma ? Oui, ça, c'était un bon film. J'en ai parlé ici : http://ramiel.fr.arviblog.com/article-204913.html . Sinon, M. Jack, c'était un peu burlesque, fantaisiste, je n'ai pas beaucoup aimé : le Père Noël était ridicule, et moi, je l'aime bien, je le prends au sérieux, c'est comme le fantôme vivant d'Obi-Wan Kenobi.
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T
- La liste de Schindler (9/10) - Le fugitif (7/10)- Il était une fois en Chine 3 (8/10)- Philadelphia (8/10)- Jurassic Park (8/10)- Mrs. Doubtfire (6/10)- La firme (6/10)- Dans la ligne de mire (7/10)- Cliffhanger (6/10)- Un jour sans fin (9/10)- True romance (6/10)- L'étrange noël de M. Jack (9/10)- L'impasse (9/10)Malheureusement pas le temps de m'étaler...
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R
Les beaux plus films de Spielberg sont à mon avis Rencontres du 3e type et Les Aventuriers de l'Arche perdue, car il a alors mis son talent de cinéaste et de chorégraphe d'acteurs au service d'histoires et de thèmes réellement intéressants en soi ! Parfois, il reste un grand technicien de la mise en scène et des mouvements de caméra, et un homme sympathique. Je pense qu'il n'a pas forcément le génie d'un George Lucas. Il ne créa jamais de monde. Il a utilisé des thèmes créés par d'autres de façon remarquable, en étant toujours imprégné de son sujet. Mais fut-il un créateur au sens propre ?
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V
Tout ce qu'on pourra reprocher sur les facilités narratives de Spielberg n'effacera pas les qualités indiscutables dont il a fait preuve dans Duel  et les Dents de la Mer, où avec une économie de moyens impressionnante, il a maîtrisé le temps et l'espace tout en procurant des sensations inouïes au spectateur. Je me souviens d'un papier de Benjamin Rozovas qui expliquait à quel point ces deux réussites majeures avaient mis fin au film indépendant, Lucas et Spielberg devenant grâce à leurs succès les maîtres à penser des productions hollywoodiennes.
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R
Je ne me souviens que de Jurassic Park, et un peu du Fugitif. Les films de Spielberg sont toujours très bien rythmés. Cela a même un côté diabolique, tant on est saisi !
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