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Quand je regarde l'écran, l'écran me regarde.

mes films de 1994

Il y a quelques temps, un forum auquel je participais proposait aux participants une liste de films à ranger selon l'ordre de préférence. Le thème en était "le cinéma des années 90". Voici le mien, concernant l'année 1994. Je le ferai suivre des autres années, progressivement.

 

1994 :

Forrest Gump (Robert Zemeckis) 8/10 : idéologie contestable mais très fort capital sympathie
True Lies (James Cameron) 8/10 : un spectacle saisissant avec un peu de dérision et beaucoup de savoir-faire
Pulp Fiction (Quentin Tarantino) 8/10 :
des dialogues savoureux, des situations inattendues mais il y manque une épaisseur
Entretien Avec Un Vampire (Neil Jordan) 7.5/10 :
belle ambiance, acteurs convaincants mais le tout se délite dans un rythme trop languissant
Speed (Jan De Bont) 7.5/10 :
pétaradant, haletant, efficacité maximum
4 Mariages Et Un Enterrement (Mike Newell) 7.5/10 :
charmant, piquant, mais il passe trop souvent à la TV
Natural
Born Killers
(Oliver Stone) 6.5/10 : je salue l’ambition artistique mais je me suis aussi pas mal ennuyé par moments

 

] Classement 1990
] Classement 1991

] Classement 1992

] Classement 1993

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V
Revu Pulp fiction  et 4 maraiages... récemment et, si le film de Newell reste conforme à son image déjà bien gravée dans ma mémoire, le Tarantino m'a nettement plus enthousiasmé. Je lui mettrais facilement un 9.
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V
Revu Pulp fiction  et 4 maraiages... récemment et, si le film de Newell reste conforme à son image déjà bien gravée dans ma mémoire, le Tarantino m'a nettement plus enthousiasmé. Je lui mettrais facilement un 9.
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T
J'ai oublié le baroque The crow (9/10), ou le poignant Schindler (de même).
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T
Frankenstein (8/10)Dans la mouvance du Dracula de Coppola, aussi bien sur le plan rationnel (même équipe de<br /> production, transfert de certains techniciens de l'un à l'autre) que<br /> sur le plan artistique (grand guignol exubérant), donc un film<br /> complètement malade, bouffi, sublimement gore et malsain, aux tendances<br /> érotiques incestueuses, aboutissant encore une fois, sans doute, à<br /> l'adaptation la plus dense et ambitieuse du roman. Branagh hypnotise<br /> par son sens de la théâtralité et de l'outrance, via une virtuosité de<br /> caméra et dans les choix musicaux impressionnante. Restent des<br /> raccourcis dommageables et une schizophrénie arrogante par un trop<br /> plein de générosité pour une oeuvre somme toute passionnante, même dans<br /> ses travers.Forest Gump (8/10)Je chiale à chaque fois, c'est tellement beau.True Lies (8/10)Un méta-film d'action exceptionnel, plus subtil que Last action hero, et pas moins bon. C'est si drôle et si intelligent !Dumb & dumber (6.5/10)Stupide et inutile, mais je pleure de rire à chaque fois.Clear and present danger (7/10)Facile mais dense et pertinent. Ford est charimastique en diable.Speed (2/10)C'est tellement ridicule, inconstant et incohérent que je me sens honteux pour le réalisateur et ses têtes d'affiche.The mask (7/10)On l'a bien trop vu, et c'est dommage, parce que cela reste un film frais et très riche visuellement.Pulp fiction (7/10)Je suis revenu de Tarantino. Cet opus est mis en scène par un maître, mais je m'interroge toujours sur vacuité et sa légèreté.Interview with the vampire (9/10)Pour ma promise, c'est la meilleure adaptation du mythe sur écran, et je ne suis pas loin de la rejoindre. En tout cas, j'en adore le faste. Et quelle musique !Léon (7/10)Le seul Besson qui me plaît, avec peut-être Le dernier combat. Les personnages sont si attachants.The lion king (9/10)La grande réussite de Disney pour les années 90. Très influencé par ci et par ça, mais le résultat avoisinne le chef-d'oeuvre de mise en scène.Ed Wood (9/10)Ce fut longtemps un Burton que j'ai détesté. Ce n'est plus le cas aujourd'hui.Natural born killers (1/10)J'ai tenu dix minutes.
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R
Oui, The Crow, c'était bien. Entretien avec un Vampire, en fait, je l'ai vu, mais j'ai trouvé qu'il manquait d'ambiance, qu'il était assez froid, quoique ses effets fussent assez frappants, sur le moment.Sinon, pour Forrest Gump, Vance, si on peut réussir en étant un imbécile, en Amérique, tant mieux, car dans la vie, on ne peut pas être toujours aussi intelligent que nos chers critiques nationaux, et on ne voit pas pourquoi on devrait en vivre moins bien pour autant. Personnellement, je pense qu'on devrait être payé selon ses besoins, et non selon son intelligence, et à cet égard, je ne trouve pas le système français spécialement bon. D'un autre côté, si le système américain permet aux imbéciles de réussir, le montrer peut être aussi une forme d'ironie. Mais la vérité est que dans la vie, on peut tout à fait réussir en étant imbécile, même en France, et que le montrer ne ressortit pas forcément plus à l'idéologie qu'interdire de le montrer parce qu'on veut faire croire que les gens qui réussissent sont forcément intelligents ! Ou devraient l'être, en tout cas. C'est naïf. Qui peut mesurer l'intelligence, en réalité ? C'est bien présomptueux. La bonté, au reste, peut aussi être un excellent critère, puisqu'elle permet au moins la redistribution juste des richesses inutiles. L'intelligence n'empêche pas l'égoïsme, n'est-ce pas. Les riches intelligents, en France, fondent des journaux intelligents, où on ne dit que ce qui est intelligent, tu crois ?
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S
Alors je me lance, voici la liste de mes films de 1994 préférés :- les poignants : Forrest Gump, la liste de Schindler, au nom du père, Philadelphia, , Gilbert Grape (avec un réel coup de chapeau à l'interprétation époustouflante de Léonardo Di Caprio), il était une fois le Bronx- les décalés : pulp fiction, Léon, the crow et entretien avec un vampire- les comiques : 4 mariages et un enterrement et Mme Doubtfire
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V
En fait, j'ai été comme toi, j'ai apprécié Forrest Gump au premier degré. Mais à la lecture de critiques un peu acides, je me suis rendu compte qu'il y avait effectivement la possibilité qu'on ait voulu mettre en avant la réussite d'un imbécile, dans laquelle certains ont vu un parallèle navrant avec l'AMerican Way of life.
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R
Oui, le problème, avec Oliver Stone, c'est qu'on peut avoir avoir envie de saluer l'intention artistique, mais pour la réalisation, c'est plus dur !Sinon, j'ai vu surtout Forrest Gump, sympathique. Et Pulp Fiction, amusant. A mon avis, mieux que Forrest Gump : on prend plus de plaisir à le revoir, notamment grâce aux sentences bibliques, qui créent un effet burlesque, tout comme le retour de John Travolta à l'écran. Je lui aurais volontiers mis un ou deux points de plus. Le comique y fonctionne vraiment.Il y avait une idéologie, dans Forrest Gump ? J'en ai entendu parler, mais je n'ai rien vu. C'est peut-être pour ça que je n'ai pas compris la fin : il fallait réfléchir à une morale, et cela ne m'a pas semblé en valoir la peine.Sinon, consultes-tu parfois mon blog genevois (le seul en ce moment à évoluer) ? J'ai fait un article sur Césaire. Tu sais que j'aime la poésie (même contemporaine). Il y a toujours dedans des images assez fortes et saisissantes en elles-mêmes pour toucher au merveilleux, en réalité. Même chez les poètes les plus arides. Césaire créait des figures souvent assez particulières, qui ne manquaient pas de vivacité. Voir http://remimogenet.blog.tdg.ch . Dis-moi ce que tu en penses : ce n'est pas long. (Il fallait s'adapter au style d'un blog journalistique.)
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