les Adaptations de comics au cinéma

A méditer. En attendant, je modifie le classement en conséquence.

Non, je n'ai pas ces talents, je pars du principe (c'est le cas de le dire) qu'on a qu'une vie et qu'il faut faire les choix qui s'imposent pour être heureux.

Oué, c'est comme dans la vraie vie en fait. Te voilà philosophe ! A moins que tu ne sois gourou d'une secte...

Tout dépend des principes en fait... Parfois il vaut mieux sauter la barrière pour avancer plutôt que de s'encombrer d'un blocage qui nous ralentit...

Mais que fais-tu des principes, ma chère ? Quoique, finalement, pourquoi pas, en effet ?

Fais ce qu'il te plaît... Si tu penses qu'ils ont leur place ici, ajoute-les...après tout c'est ton blog, nous ne sommes que des visiteurs...

Joli ! Effectivement, Dick Tracy est bien adapté d'un comic-book des années 30 je crois. Le film était une réussite esthétique et jouissait d'un bon parti-pris de mise en scène (annonçant Sin City qui le poussera dans ses retranchements), mais il ne m'avait guère plu en raison d'un jeu outrancier. J'hésite aussi à mettre From Hell et 300, des adaptations +/- réussies de graphic novels.

Un petit nouveau : Dick Tracy ?

Oui, c'est vrai que je lisais peu Batman (et les D.C. Comics en général : j'étais spécialisé Marvel). Les fans ont dû être déçus, effectivement.

Oui, mais je ne recherche pas le réalisme à tout prix ! C'est juste que le problème de ces adaptatins, c'est qu'elles partent sur parfois plusieurs décennies d'exploitation d'un personnage HEROIQUE, qui véhicule donc énormément d'affect de la part des anciens lecteurs : pas facile donc de réussir un film moderne avec de senjeux contemporains sans trahir un peu ce héros, ça demande du talent et beaucoup d'imagination. C'est ce que je tentais d'expliquer pour Keaton : pour moi, Bruce Wayne NE PEUT ETRE qu'un grand gaillard aux épaules larges, costaud, élégant et racé, terriblement séducteur et d'une rare intelligence. C'est l'image que j'en ai, et c'est dans le film de Nolan que je la retrouve. Pareil pour plein d'autres choses : il faut que le réalisateur parvienne à convaincre un lectorat acquis d'office à la cause du héros, non pas qu'il est le héros, mais que ce qu'il va raconter est UNE HISTOIRE DE PLUS. C'est là qu'on peut être sidéré par la qualité exceptionnelle de la série animée de Bruce Timm qui réussit ce tour de force remarquable de coller à à peu près tout ce qui s'est fait sur Batman en 40 ans et d'y ajouter une touche de modernité et un style incroyable, au point de devenir à son tour une référence pour la série papier ! Synger a fait de même pour les X-Men, certains des points de vue qu'il a adoptés se sont retrouvés en parallèle dans la série, grâce à des équipes créatrices comme Morrison et Quitely, alors qu'il s'est aussi efforcé de ménager les susceptibilités, par exemple en restant très proche des personnages incontournables et en se lâchant sur d'autres, plus secondaires (Malicia et Iceman qui rajeunissent).