Quand je regarde l'écran, l'écran me regarde.
Vendredi 29 mai, après la projection du film le matin, nous avons eu l'immense joie d'être conviés à la conférence de presse de l'équipe de Jurassic World à l'hôtel Le Bristol. L'occasion de rencontrer le réalisateur Colin Trevorrow, ayant eu la grande responsabilité de relancer la célèbre franchise sous la supervision de Steven Spielberg, mais également les acteurs Chris Pratt (Les Gardiens De La Galaxie, La Grande Aventure Lego), Omar Sy (Intouchables, Samba, X-Men Days Of Future Past) et Bryce Dallas Howard (Twilight, Le Village). Une ambiance détendue où les talents semblaient heureux de se retrouver, et de blaguer (Omar s'étant un peu renversé de l'eau gazeuse dessus en ouvrant la bouteille, Chris Pratt a alors eu l'idée de secouer toutes les autres, l'acteur étant visiblement en forme pour amuser son auditoire - il passait son temps à essayer de garder un air sérieux tandis qu'il jouait avec tout ce qui l'entourait, son micro en particulier). Nous vous proposons de lire la retranscription des questions/réponses, en faisant toutefois attention aux éventuels spoilers que vous pourriez y trouver si vous avez préféré vous tenir à l'écart de toute bande-annonce afin de garder la surprise. Notre critique du film arrivera un peu plus tard le mardi 9 juin.
Bonjour, tout d'abord félicitations pour le film. Quelle est la raison qui vous a poussé à choisir un casting aussi varié ?
Colin Trevorrow : C'est vrai que comme vous le savez, Jurassic Park n'est pas un film américain qui ne s'adressait qu'à un public américain, mais c'était un film qui s'adressait au monde entier. Donc pour réintroduire le monde de Jurassic Park et faire Jurassic World, je trouvais normal que les acteurs viennent du monde entier. Et d'ailleurs (parlant des 3 acteurs présents à la conférence de presse) ce ne sont pas les seuls puisqu'il y a dans le film évidemment d'autres acteurs comme Vincent D'Onofrio, comme BD Wong... Des acteurs extraordinaires qui viennent du monde entier. Je voulais que tous aient un moment qui les définisse, qui les fasse s'aimer, que l'on puisse vraiment lire leur âme, et les comprendre. En ce qui concerne Omar qui est ici, et bien je le connaissais parce que d'abord ma femme est française, mes enfants sont nés ici, et c'est un pays que je connais très bien. Donc je crois que - plus que beaucoup de réalisateurs américains - je connais la culture internationale. Et Omar a une âme généreuse, je voulais que le public américain le découvre non seulement en tant que Français mais aussi en tant qu'appartenant à cette communauté internationale.
Omar, comment s'est passé le tournage ? Vous avez rigolé ou appris des mots en français à l'équipe ?
Omar Sy : Oui, Colin comprend très bien le français, il connaît quelques phrases. Chris a essayé aussi quelques phrases en français. On a fait ce film qui représentait beaucoup de travail et où il fallait vraiment beaucoup se concentrer. C'était quelque chose d'important mais le plaisir était vraiment là parce qu'on était tous très très contents d'être là où on était, on avait tous très conscience d'être là où on était, c'est-à-dire en train de relancer la franchise Jurassic. Mais on avait tous le plaisir de le faire et ça s'est fait avec beaucoup de concentration, beaucoup de travail, je le répète, mais aussi beaucoup de plaisir. Et on à affaire là à des personnes qui font leur travail avec beaucoup de plaisir et c'est hyper agréable de faire partie de tout ça. Il faut savoir qu'il s'agit de personnes très drôles. Donc on a effectivement bien rigolé.
Encore Omar, vous avez un accent français dans le film...
Omar Sy : Forcément ...
Mais est-ce que l'on vous a demandé de le garder, voire de l'accentuer un peu, ou c'était comme ça naturellement ?
Omar Sy : Le français, je pense qu'il n'y avait pas besoin de le forcer, il est bien présent. Non c'est tout naturel, puis après Colin a écrit ce rôle-là pour moi, donc j'étais forcément Français. Et donc le seul souci était d'être le plus clair possible. Mais après sur ce qui est de l'accent, y avait pas de réflexion à avoir, c'est l'anglais que j'étais capable de parler le plus clairement possible et il n'y avait pas de travail sur l'accent, trop ou pas assez. C'était juste d'être le plus clair possible.
Est-ce que vous allez profiter de la venue de l'équipe à Paris pour montrer à vos partenaires des trucs ?
Omar Sy : Malheureusement ils sont arrivés très tard hier, ils repartent très tôt demain, mais j'aurais adoré leur faire visiter Paris. Mais je crois qu'ils connaissent déjà.
Comment avez-vous choisi les éléments provenant du premier Jurassic Park, et que représente le film pour vous ?
Colin Trevorrow : Pour moi c'est vrai qu'il était très important de ne pas copier le film, parce que je crois d'abord que c'est un film culte qui a parlé à toute une génération, et donc il était important pour moi de recréer un mood, un feeling, un sentiment, parce que lorsque j'ai vu ce film, j'avais 16 ans, et c'est vrai que je me suis senti revenir en enfance pour Jurassic World. J'ai envie qu'avec ce film aussi on retrouve chacun notre part d'enfance et que l'on ait peut-être 12 ans par exemple (NDLR : il nous semble que le film est interdit aux moins de 13 ans).
Bryce Dallas Howard : La première fois que j'ai vu Jurassic Park, j'étais sous le choc, littéralement. J'avais 12 ans et des parents très stricts qui ne m'autorisaient pas à sortir et aller voir des films aussi terrifiants. Et je me souviens que c'était un vendredi, le film était sorti à ce moment-là, je me souviens parce que j'étais dévastée de chagrin parce que mes copines y étaient allées et pas moi. Et lorsque mes parents sont rentrés ils m'ont dit : « Il faut que tu ailles voir ce film dans une salle de cinéma, c'est un film qui marquera l'Histoire du cinéma ». Je me souviens ce premier week-end, un samedi je pense, j'y suis allée, et c'était formidable parce que c'était très important. J'ai compris ce que voulaient dire mes parents, de vivre ce film comme une expérience de communauté. C'est une expérience qui devient vraiment majeure lorsqu'on la voit dans une salle de cinéma entouré de monde. Et je crois que même si l'expression parait un peu forte, cela a vraiment cimenté le film dans mon coeur et dans mon âme. Je crois que ce genre d'histoire appartient non seulement à l'Histoire du cinéma, mais aussi à tous les spectateurs qui ainsi peuvent réaliser une expérience commune de cinéma. Je serai éternellement reconnaissante à mes parents de me l'avoir fait vivre, parce qu'ils m'ont fait comprendre à ce moment là le pouvoir de la salle obscure et le pouvoir de partager ensemble un moment de cinéma. Donc aujourd'hui je suis heureuse avec Jurassic World, car je peux vraiment dire que c'est un film qu'il faut aller voir en salle de nouveau. Parce que c'est une expérience unique qui justifie largement la voiture, le parking, le billet et le popcorn. Pfiou ! (elle s'excuse pour sa réponse visiblement un peu longuette)
Chris, vous vous souvenez de quoi vous ? De votre première expérience ?
Chris Pratt : ... Je l'avais aimé ... (dit-il d'un ton détaché pour amuser tout le monde)
Merci Chris, vous pouvez continuer...
Chris Pratt : ... Oh ! Euh ... C'était bien ! ... C'est vrai que moi aussi je me souviens, j'avais à l'époque 13 ans, lorsque j'ai vu Jurassic Park, c'était le premier grand film que je voyais. Et c'est vrai que être un acteur pour gagner sa vie c'est un rêve, mais quand en plus on fait partie d'une telle aventure, d'un film icône, évidemment c'est encore plus extraordinaire. Je me souviens aussi lorsque j'ai vu Jurassic Park, j'attendais ce film avec impatience parce que bien sûr je connaissais Steven Spielberg, les Goonies, E.T.... Donc c'était incroyable. Et l'idée aujourd'hui de participer à la suite de cette aventure, eh bien c'est un immense honneur. Et d'avoir vu que c'était un très beau film, ça a été aussi un grand soulagement. Donc je suis très fier d'avoir participé à cette aventure et aussi on a eu la chance que Colin avait tout ce matériel, pendant un an il s'enferme dans un bunker pour monter ce film, et ce film aujourd'hui il plaira à tous les gamins de 13 ans.
Omar Sy : Forcément j'ai adoré. Mais je crois que l'on est très peu à ne pas avoir apprécié ce film. C'est un film qui a marqué une génération, qui est pile dans notre génération à nous tous (il parle de la salle), et c'est le premier film que l'on choisit d'aller voir. Moi j'avais 15 ans à l'époque, ça fait partie des premiers films que l'on choisit tout seul, c'est pas des films qui nous sont imposés, c'est des films que l'on décide d'aller voir. Je me souviens y être allé avec une bande de potes et c'était juste incroyable visuellement. Ce que l'on a vécu c'était carrément historique, on s'est pris ce film en pleine tête avec tout ce que ça comporte, un vrai divertissement où l'on flippait et où il y avait beaucoup d'humour, visuellement on était bluffés, donc oui ça fait partie de ces films qui nous marquent en tant qu'acteur, adolescents. Et c'est vrai qu'après se retrouver sur le tournage de ce film et de participer à cette aventure c'était quelque chose d'assez exceptionnel et d'assez énorme.
J'imagine qu'une partie du tournage s'est faite en studio, mais il y a une partie qui semble être tournée dans des décors naturels, est-ce que le tournage a été éprouvant (parce que vous courez tous beaucoup) ?
Colin Trevorrow : C'est vrai que c'était plus facile pour moi parce qu'évidemment je n'avais pas à courir dans la jungle. Ca s'est passé étonnamment de façon fluide et facile. Alors oui bien sûr nous avons été dans la jungle, nous avons tourné la nuit, mais on a aussi connu un soleil très fort, la Nouvelle Orléans bien sûr où il y avait évidemment tout ce set qui avait été construit méticuleusement par nos équipes. Et je crois que toutes les équipes et tous les acteurs étaient tellement dans le plaisir et le bonheur de faire partie de ce film, d'être derrière cette création, je crois que je ne pourrais pas dire autre chose qu'il y avait du plaisir en souvenir du tournage.
Bryce Dallas Howard : Courir avec des talons ! C'est vrai qu'en général dans les films les personnages ont toujours un costume, un objet, qui les représente de façon métaphorique. Et bien pour moi, Claire, c'est ses talons hauts. Voilà. Parce qu'au début du film on la voit la chemise bien boutonnée, assez sévère, et qui en fait à travers sa quête de profit peut abandonner ou oublier sa part d'humanité. Et plus l'histoire évolue, plus on voit Claire évoluer. Et quand elle arrive dans la jungle, la blancheur de ses vêtements n'est plus immaculée, elle devient pleine de boue, ses vêtements sont déchirés, elle a des bleus partout, elle est sale, elle est puante, elle sue, mais elle garde ses talons hauts. Donc à la fin du film, quand on la voit comme ça faire un sprint de dingue perchée sur ses talons hauts, pour moi cette image la représente avec sa force et sa puissance. C'est son côté à elle qui montre que c'est une véritable guerrière, une bad ass, donc moi aussi en tant qu'actrice j'ai dû faire ce voyage, et devenir aussi bad ass que mon personnage.
Chris Pratt : Oh euh ... C'était bien parce qu'il n'y avait pas évidemment que des scènes où je courais. Ce qui est intéressant c'est que certains jours on alternait les scènes physiques, d'action, et les scènes où il y avait une interaction avec les autres acteurs, et je crois que c'était très intéressant parce que si je n'avais fait que les scènes sans arrêt physiques j'aurais été épuisé, si je n'avais fait que des scènes de dialogues intenses... j'aurais été épuisé. Donc tout l'ensemble était de trouver un juste équilibre entre exercice physique et exercice mental. J'aime ça et si j'avais donc du faire un marathon de dialogues j'aurais été épuisé, mais c'était parfait.
Omar Sy : Non pas du tout épuisé ! Parce qu'en plus moi j'ai eu beaucoup moins à courir qu'eux deux. Mais en plus je crois qu'en acceptant de faire ce film, on est préparés à ça ! Mais quelque part c'est ce qu'il y a d'excitant de faire un film comme ça où l'on court, l'on se fait poursuivre par des choses, l'on doit se cacher, l'on doit avoir peur, c'est aussi ça de faire ce genre de films. En tous cas moi en tant qu'acteur c'était un plaisir d'être dans un tel film, et si je l'ai accepté c'est aussi pour pouvoir jouer ça pleinement. C'était hyper excitant et comme le disait Colin tout à l'heure, ça a été que du plaisir à faire vraiment.
Colin, comment s'est passé votre collaboration avec Phil Tippett ? Quelle est la part d'animatronics et de 3D dans le film ? Sachant qu'en plus dans le film un personnage dit qu'il y a 20 ans il y avait de vrais dinosaures, on se pose un peu la question si les « vrais » étaient donc fait en animatronics comme à l'époque principalement.
Colin Trevorrow : Phil Tippett qui supervise les effets visuels a été d'une grande aide pour ce film parce qu'il connaît parfaitement le comportement animal, et il est lui-même un raptor, il a des instincts très puissants quant à leur physicalité (sic), leurs mouvements, et donc il est arrivé à les rendre réels et à montrer derrière leurs mouvements quelles étaient leurs motivations. Dans Jurassic World je voulais que les raptors soient perçus à un niveau différent. Vous savez ce sont de vrais acteurs, c'est de la motion capture, donc on voulait montrer des mouvements animaux qui soient différents des films précédents, mais en même temps je ne voulais pas non plus aller trop loin dans ce sens parce que je voulais aussi montrer les raptors tels que lui les avait quelque part inventés et mus 20 ans auparavant. Pour en revenir aux animatronics, en fait nous avons utilisé diverses techniques dans ce film. Mais nous avons utilisé les animatronics au moment où nous voulions vraiment être en close-up, où nous voulions être près de l'animal, pouvoir le toucher, avoir ce sentiment. Et puis nous avons aussi fait des maquettes comme par exemple dans les scènes où Omar touche l'animal lui-même. C'est vrai qu'on a atteint un point en technologie où il y a quelque chose d'extraordinaire mais en même temps en ce qui concerne les animatronics, on montre la tête, les pieds, et pour rendre de façon crédible et touchante il fallait vraiment de très très grands artistes qui viennent sur le tournage, et je dois dire qu'en hommage à Winston en particulier, on a réuni vraiment une A team pour justement créer ces effets si particuliers et si intéressants.
Pendant le tournage, vous avez teasé des éléments en rapport avec le premier film, notamment autour de la scène de la fuite avec la mousse à raser, ce sont des éléments coupés ? Aura-t-on la chance de voir les scènes coupées par la suite ?
Colin Trevorrow : Je vous le dis tout de suite, le premier montage faisait 2h10, le film que vous avez vu fait 2h, donc je vous garantis qu'il n'y a nulle part une version cachée qui pourrait faire 3h. Et puis lorsqu'on est avec quelqu'un comme Steven Spielberg, vous savez que lui ne veut donner que l'information nécessaire, donc c'était très intéressant à ce niveau. Quant à la mousse à raser... je faisais très attention au fait que je ne voulais pas puiser dans le sentimentalisme et les souvenirs du premier. Je voulais faire un film différent, un film audacieux où certes les fans tels que vous êtes pourraient puiser les références au premier mais qu'en même temps pour ceux qui découvriraient Jurassic World pour la première fois ce serait une expérience extraordinaire et nouvelle.
Le film montre une science qui échappe à l'Homme, qui joue à l'Apprenti Sorcier ; quel est le message du film ? Montre-t-il l'animalité en nous ?
Colin Trevorrow : On peut considérer que ça fait partie du film, mais ce qui est surtout important pour moi c'est de montrer le côté négatif de cette chasse au profit, à l'argent, qui elle, justement, nous vole notre humanité. Et d'ailleurs le personnage de Claire est le symbole de cela. Et justement lorsque l'on voit l'Indominus Rex, il est le symbole de ce désir de satisfaire le client, ou bien, justement, l'argent. Donc je crois que s'il y a un message, et je ne veux pas qu'il y ait de message ici et je ne suis pas là pour prêcher les messages, c'est que nous sommes devenus insensibles aux miracles de la Nature et à la beauté de la Nature qui nous entoure. Et nous oublions souvent que nous sommes ici que depuis très très peu de temps sur cette planète alors que les dinosaures y étaient bien avant nous. Et donc avant que les choses nous divisent, il y avait quelque chose en commun entre nous tous, c'étaient ces dinosaures.
Bryce Dallas Howard : On dit toujours que la partie la plus ancienne de notre cerveau, c'est le cerveau reptilien, qui est la source de nos peurs, de nos instincts, donc il est très intéressant d'imaginer, comme le faisait Michael Crichton dans ses romans, le « what if », le « et si ? » : et si l'Homme et le Dinosaure coexistaient ? Alors la réponse bien sûr c'est que les dinosaures boufferaient les hommes... Mais ce qui est intéressant c'est que lorsque l'on voit ces créatures, on se rend compte à quel point nous-même nous sommes des créatures primitives, des créatures animales, et finalement pas si différentes de ces créatures mythiques. Nous sommes en partie des animaux c'est vrai, nous sommes des créatures reptiliennes.
Chris Pratt : Oh j'adore juste comment cela sonne lorsque j'entend les réponses en français ! J'adore, ça sonne si bien, tellement mieux qu'en anglais ! (visiblement distrait par la traduction française de sa partenaire) Vous parlez bien des dinosaures mais pour moi il y a une chose qui est formidable dans ce film, c'est qu'au cours du film il y a évidemment la relation humaine entre tous ces personnages, et notamment entre le personnage de Claire et le mien, parce que même s'ils avaient des animaux spectaculaires et extraordinaires, ce qui compte dans toute histoire, ce sont les relations humaines. Et mon personnage Owen essaie justement de faire ressurgir la part animale qu'il y a en Claire. D'ailleurs toute la situation fait que cela arrive et le permet parce que je voulais montrer qu'il y a en Claire cette mentalité de guerrière. Et d'ailleurs quand elle a ses gestes si héroïques, l'on voit sa part animale qui surgit, c'est vrai qu'il y a ce moment extrêmement sexy, inattendu, romantique, où justement elle se lâche (il fait de petits levés de sourcils avec un gros sourire pendant la traduction de cette phrase). Alors, Owen, il a un respect absolu de la vie animale, de l'ordre naturel des choses, c'est quand elle accepte sa part animale que cela prend sa réalité.
Encore merci à Youmaly et Universal pour cette rencontre.
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Titre original |
Jurassic World |
Mise en scène |
Colin Trevorrow |
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Date de sortie |
10/06/15 avec Universal |
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Scénario |
Rick Jaffa, Amanda Silver, Derek Connolly & Colin Trevorrow d'après Michael Crichton |
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Distribution |
Chris Pratt, Bryce Dallas Howard, Vincent D'Onofrio, BD Wong & Omar Sy |
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Photographie |
John Schwartzman |
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Musique |
Michael Giacchino |
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Support & durée |
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Synopsis : L'Indominus Rex, un dinosaure génétiquement modifié, pure création de la scientifique Claire Dearing, sème la terreur dans le fameux parc d'attraction. Les espoirs de mettre fin à cette menace reptilienne se portent alors sur le dresseur de raptors Owen Grady et sa cool attitude.
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