Quand je regarde l'écran, l'écran me regarde.
Présentation éditeur
: The Prodigies est un film en images de synthèse qui revisite le best seller des années 80, La
Nuit des enfants rois de Bernard Lentéric.
A New York, cinq enfants sont sauvagement agressés dans Central Park. Mais ces adolescents ne sont pas comme les autres : dotés d’une intelligence inouïe, ils sont capables de prendre le
contrôle d’autrui, et préparent savamment leur vengeance…
Une information de Vance
Au début des années 80, Lentéric faisait paraître ce roman nerveux et efficace, rappelant par ses thématiques les meilleurs récits de SF de Theodore Sturgeon (Cristal qui songe, les Plus qu’Humains) mais dans un style plus proche d’un thriller, avec un soin méthodique apporté à la description des meurtres perpétrés. Un livre qui a su faire le buzz à cette époque, devenant depuis un best-seller et l’ouvrage de chevet de nombreux amateurs.
Il racontait l’histoire de Jimbo, chargé par une société de rassembler des données sur des enfants surdoués pour leur proposer des bourses d’études. Quelques années plus tard, ceux qui avaient pris contact avec lui se retrouvaient victimes d’une agression sauvage, mais leurs dons devaient transformer leur désir de vengeance en une chasse à l’homme implacable.
Loin d’une vision idéalisée ou futuriste, le film prévu sera réalisé par Antoine Chareyron et distribué par Warner Bros France et se veut un portrait extrêmement graphique de New York, mêlant contours épurés et jeux de lumière inspirés des œuvres d’Edward Hopper. Deux artistes qui avaient travaillé pour Marvel (dont Umberto Ramos) auraient participé au projet.
En observant la bande-annonce, l’adaptation semble comprimer le temps et a changé la donne pour la composition du groupe (on passe de 7 à 5, et il y a plus de filles) comme pour la nature de leurs pouvoirs : sans doute la volonté de proposer une œuvre dynamique, fluide, respectant davantage l’esprit que la lettre du roman à succès.
D’après Frédérique Delmas, directrice de Studio 37, The Prodigies devrait être à la pointe des
innovations technologiques en termes de capture de mouvement et de 3D relief et proposer une nouvelle approche audiovisuelle (on parle de brevets spécifiques déposés quant à l’animation des yeux
par exemple) : peut-être peut-on s’attendre à une expérience supérieure au plutôt bon Renaissance ?
Informations fournies par Julie de We are Social