Quand je regarde l'écran, l'écran me regarde.
A peine Léa Seydoux débarque-t-elle dans nos salles toute auréolée de sa Palme d’Or et de sa place de n°1 dans notre Palmarès que la voilà programmée dans un conte produit par Pathé. L’idée peut faire grincer des dents : comment passer après l’inoubliable version de Cocteau et le merveilleux dessin animé de Disney (ah, je suis fan !) ? Et pourtant, la fiche technique a de beaux atouts : pour succéder à Jean Marais, Vincent Cassel est en effet l’interprète idéal. Et puis, les cinéphiles ne peuvent que se réjouir du retour de Gans, qui tarde à confirmer les espoirs placés en lui depuis Crying Freeman (même si j’ai beaucoup aimé le Pacte des Loups, malgré son finale indigne). Ajoutez-y le toujours impeccable André Dussolier et Alexandre Desplat à la musique et vous tenez les clefs d’un possible succès.
A suivre assurément.
Titre original |
La Belle & la Bête |
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Mise en scène |
Christophe Gans |
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Date de sortie France |
12 février 2014 |
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Scénario |
Christophe Gans & Sandra Vo-Anh |
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Distribution |
Vincent Cassel, Léa Seydoux & André Dussolier |
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Photographie |
Christophe Beaucarne |
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Durée |
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Musique |
Alexandre Desplat |
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Support image |
35 mm |
Synopsis : 1720. Après le naufrage de ses navires, un marchand ruiné doit s’exiler à la campagne avec ses six enfants. Parmi eux se trouve Belle, la plus jeune de ses filles, joyeuse et pleine de grâce. Lors d’un éprouvant voyage, le Marchand découvre le domaine magique de la Bête qui le condamne à mort pour lui avoir volé une rose. Se sentant responsable du terrible sort qui s’abat sur sa famille, Belle décide de se sacrifier à la place de son père. Au château de la Bête, ce n’est pas la mort qui attend Belle, mais une vie étrange, où se mêlent les instants de féerie, d’allégresse et de mélancolie. Chaque soir, à l’heure du dîner, Belle et la Bête se retrouvent. Ils apprennent à se découvrir, à se dompter comme deux étrangers que tout oppose…