HEROES Saison 4 en DVD & Blu-Ray le 28 septembre !

25.09.2010

Une info par Vance

Heroes, quoi qu’on en dise, est tout de même la seule série télévisée qui a su approcher d’assez près les aspects dramatiques et spectaculaires des comics de super-héros. Bien qu’aucune des saisons que j’aie vues ne parvienne à tenir la distance (ça part très fort, on retrouve une sorte de flottement avant une fin trop précipitée qui ne parvient pas à satisfaire toutes les attentes mais multiplie les enjeux), le moins qu’on puisse dire c’est que les scénaristes (Jeph Loeb en tête, pilier indiscutable et encyclopédie vivante du monde super-héroïque) tentent, parfois avec bonheur, de réutiliser, voire d’exploiter certaines des ficelles qui ont conduit à la création des plus grandes aventures des X-Men, entre autres : de forts relents de Days of Future Past ou de Operation : Zero Tolerance parsèment les épisodes, avec un goût prononcé pour les intrigues à tiroirs chères à Chris Claremont. La mutation est clairement le fil rouge de la série avec ses conséquences (doit-on cacher ces superpouvoirs ? Doit-on les craindre ou au contraire les révéler ?). Pas étonnant que Pokaski et Coleite aient rejoint la dream-team Marvel. Quel dommage tout de même de carrément laisser tomber ces références (souvent drôles) auxquelles Hiro et Ando faisaient régulièrement appel dans les premiers épisodes (la seconde saison en est exempte, la 3^e en reprenant quelques-unes) !

L’œuvre de Tim Kring, bon an mal an, fascine aussi par son décorum et le potentiel issu du casting qui a fait le succès de la série avec, entre autres, Zachary Quinto, Hayden Panettiere, Milo Ventimiglia, Masi Oka parmi les personnages-clefs mais aussi des apparitions de Eric Roberts, Malcolm McDowell ou de ce bon vieux George Takei (clin d’œil à Star Trek, ça fait toujours plaisir, avec également les guests de Nichelle Nichols/Uhura et Michael Dorn/Worf) ; à noter l’arrivée de Robert Knepper rescapé de Prison Break et de l’athlétique Ray Park (vous n’avez pas oublié Darth Maul quand même ?) qui viennent enrichir encore une distribution chargée. Evidemment, pas très facile de s’y retrouver, d’autant que des liens familiaux obscurs nuisent à la lisibilité de l’ensemble : Heroes semble être une de ces grandes et sulfureuses histoires de famille comme ne retrouve dans les séries à révélations/rebondissements à la X-Files.

Privilégiez la VO, ne serait-ce que pour entendre prononcer « Peter Petrelli » à l’américaine, pour l’accent de Sendhil Ramamurthy (Mohinder Suresh), pour la voix étonnamment cassée de Adrian Pasdar (Nathan Petrelli) ou celle, savoureusement sexy d’Ali Larter (Niki Sanders).

Présentation éditeur : Six semaines après la défaite de Sylar, les protagonistes ont repris leur quotidien. Mais le calme annonce souvent la tempête. Le retour de Travy Strauss et l’apparition d’une troupe de cirque aux intentions douteuses viennent ébranler la routine de nos héros… Comment nos Héroes ont-ils tous atterris dans un cirque ? Anto a-t-il pu sauver Hiro de son pouvoir autodestructeur ? Nathan arrivera-t-il à garder le contrôle sur Sylar ? Qu’est-il advenu de Claire et de Peter ?