Quand je regarde l'écran, l'écran me regarde.
Pour son ultime film sur le célèbre personnage de Bram Stoker, la Hammer fait une fois de plus appel à Christopher Lee pour incarner le célèbre Comte (on raconte d'ailleurs que ce dernier accepta un ultime film pour faire plaisir à des amis producteurs en détresse ; en outre, avant l'enregistrement du commentaire audio du DVD, celui-ci affirme ne l'avoir jamais vu depuis la fin du tournage).
Les Cicatrices de Dracula ne marque pas vraiment par son originalité... on apprend à ce propos qu'il est copain avec des chauves-souris en carton (ouah), qu'il aime le sang ("sang" déc’ ?), qu'il ne raffole pas des croix (in-croix-yable !) et surtout qu'il a une forte admiration pour les bonnets supérieur à la taille "C".
Le film pèche également par son manque de moyens (effets spéciaux ratés, décors peu nombreux et minimalistes).
Bref, une œuvre pas forcément très recommandable pour les initiés (sauf pour la superbe Jenny Hanley dont les 2 magnifiques... euh... yeux... constituent un des attraits du film).
Les néophytes des Drac' old school peuvent toutefois jeter un œil sur cette pellicule qui, comme je l'ai dit plus haut, revient aux sources du mythe du Saigneur des Carpathes.
Titre original |
Scars of Dracula |
Mise en scène |
Roy Ward Baker |
Date de sortie au cinéma |
8 novembre 1970 (en Angleterre) avec Warner Bros. |
Date de sortie en DVD |
7 novembre 2001 avec Studio Canal |
Scénario |
Anthony Hinds d’après l’œuvre de Bram Stoker |
Distribution |
Christopher Lee, Jenny Hanley, Patrick Troughton & Dennis Waterman |
Photographie |
Moray Grant |
Musique |
James Bernard |
Support & durée |
DVD Studio Canal (2007) zone 2 en 1.85 :1 / 95 min |
Synopsis : Après que Dracula a été ramené à la vie par une chauve-souris, une jeune villageoise est retrouvée morte. Les hommes du village tentent de détruire Dracula en incendiant son château, mais à leur retour ils découvrent que toutes les femmes, qui s’étaient regroupées dans l’église du village, ont été massacrées par une nuée de chauves-souris commandées par Dracula. En ville, un jeune séducteur nommé Paul Carson a été surpris par le bourgmestre en compagnie de sa fille Alice; il échappe de justesse à deux policiers lancés à ses trousses en se jetant par une fenêtre sur un fiacre dont les chevaux, épouvantés, le mènent à proximité du château de Dracula.
Un bon épisode pour conclure la franchise principale, bien gore, avec son lot de surprises et quelques choix de mise en scène et d'adaptation très inspirée. Le finale ainsi que la mort de Dracula seraient dantesques sans ce cri, effet sonore maladroitement répété à l'identique et à l'infini, qui casse complètement l'ambiance de la scène.
Avec un peu de recul, la saga Dracula chez Hammer s'avère une cuvée correcte et très pertinente sous certains aspects qui l'ont fait devenir culte, mais il faut bien avouer que cela a vraiment très mal vieilli et que le sujet est constamment sous-exploité au profit de détournements du roman d'origine sans grand intérêt. La frustration et la colère de Christopher Lee, très palpables dans les bonus du DVD Anchor Bay, n'en sont que plus véridiques.
[Dossier] Les Vampires au cinéma - l'Ecran Miroir
A l'image de Phil , notre Cinéphage préféré qui avait déjà lancé une série sur les films où les flots d'hémoglobine étaient l'attraction principale, et un peu lassée par le côté point...
http://www.ecran-miroir.fr/article-challenge-films-de-vampires-79617271.html