Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Quand je regarde l'écran, l'écran me regarde.

mes films de 1992

Il y a quelques temps, un forum auquel je participais proposait aux participants une liste de films à ranger selon l'ordre de préférence. Le thème en était "le cinéma des années 90". Voici le mien, concernant l'année 1992. Je le ferai suivre des autres années, progressivement.
 

1992 :

#Il Etait Une Fois En Chine 2 (Tsui Hark) 8/10 : plus lent mais plus beau que le premier, moins spectaculaire mais plus fouillé, une belle évolution de l’idée de départ, avec des personnages plus détaillés, des combats aussi esthétiques et une mise en scène élégante
#Batman Le Défi (Tim Burton) 8/10 :
très beau film mais adaptation discutable, surtout pour le Batman ; les décors et la photo sont sublimes
#Alien 3 (David Fincher) 7.5/10 :
il gagne à être revu grâce à sa stylisation permettant de dégager des moments d’angoisse bienvenus
#Basic Instinct (Paul Verhoeven) 7.5/10 :
maniéré et un peu outré, mais d’une redoutable maîtrise, aujourd’hui un peu datée
#Dracula (Francis Ford Coppola) 7/10 :
dans mon souvenir, trop long, trop lent, mais avec quelques fulgurances visuelles remarquables
#Twin Peaks : Fire Walk With Me (David Lynch) 7/10 :
je lui préfère la série, le film étant un peu trop cérébral, retors, un brin pervers et halluciné, se délitant en une mise en abyme permanente mais dénotant un réel talent d’artiste

 

] Classement 1991

] Classement 1990

Retour à l'accueil
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
V
Etonnant, mais j'ai eu à peu de choses près la même réaction lorsque j'ai vu Reservoir Dogs, il y a peu, me demandant où était le film adulé par une grande partie des cinéphiles...J'avais oublié le Disney, qui est un de ceux que je revoie le plus volontiers.
Répondre
T
Mystic river est effectivement excellent, un grand cru. Je suis dans une période de redécouverte de la filmo et, récemment, la maîtrise artistique de High plains drifter m'a à nouveau complètement achevée.Je me rends compte que j'ai oublié dans ma liste deux films cités par Vance:Twin peaks - Fire walk with me (9/10), insoutenable et sublime parabole sur l'inceste, étude d'un mal de vivre et d'une tristesse de jeune adulte, dont les excès esthétiques ne relèvent que la sincérité. Sans hésiter, mon Lynch préféré.Il était une fois en Chine 2 (8/10), au sens scénique encore plus exacerbé que dans le premier épisode. L'exotisme du scénario apporte son lot d'enjeux passionnants, et les morceaux de bravoure finaux à la corde restent encore gravés dans ma mémoire. Rien à redire, c'est franchement une excellente trilogie et un grand brûlot politique.
Répondre
R
Oui, Unforgivable, un grand film, mon préféré d'Eastwood, avec The Mystic River.
Répondre
T
Aladdin (8/10) : formidable<br /> tour de montagnes russes et tour de force technique. Jouissif, hyper drôle et<br /> au rythme irréprochable. Du grand Disney moderne, juste avant la chute. <br /> Alien 3 (7/10)<br /> : film malade bourré de bonne idées et de symboles, aussi bien dans la<br /> narration que question mise en scène, mais passablement instable. La version<br /> alternative rétablit bien enjeux et des incongruités. En tout cas, c’est infiniment<br /> mieux réussi que le Jeunet et ça se révèle être une conclusion très honnête à<br /> la trilogie.<br /> Army of darkness (Evil dead 3: l'armée des ténèbres) (7/10) : on est loin du grand Evil dead 2 mais qu’est-ce que c’est fun ! Le film repose entièrement sur les épaules<br /> de Bruce Campbell et c’est un show vraiment bien fichu, digne héritier de<br /> Harryhausen et d’un certain cinéma sérialisé.<br /> Basic instinct (5/10) : Verhoeven<br /> n’accouche pas d’un film inoubliable mais d’une fable perverse et vénéneuse,<br /> assez déroutante.<br /> Batman returns (Batman: le défi) (10/10) : chef d'oeuvre de<br /> monstruosité, d'horreur et de schizophrénie, ce film majeur de Burton se joue<br /> comme une lente marche funèbre en noir et bleu où des pantins morts-vivants<br /> courent désespérément après des étincelles d'existences. Burton se pose comme<br /> l'hériter de Bernie Wrightson, Chuck Dixon et Doug Moench pour son angle<br /> d'attaque du comics, aboutissant à un grande interprétation, littéralement<br /> transcendée, du matériau d'origine. Batman<br /> begins est bon, mais n’est pas plus “fidèle” (quelle illusion) et me paraît<br /> bien plus fade. Dracula (7/10) : des images<br /> sublimes, un érotisme qui frise la pornographie, une outrance mi-insupportable<br /> mi-fascinante… bref, un film grotesque dont le talent global en fait l’adaptation<br /> la plus excessive du mythe—et sans doute celle dans la droite lignée de Bram<br /> Stocker. Reste que les versions précédentes—Frank Langella, Christopher Lee,<br /> Bela Lugosi, entre autres—ne sont pas à négliger pour autant.<br /> Lethal weapon 3 (L'arme fatale 3) (6/10)<br /> : très drôle et très futile ; serait bien meilleur si le méchant n’était<br /> pas si peu charismatique.<br /> Reservoir dogs (5/10) : depuis que je suis papa, j'ai<br /> un rapport de plus en plus délicat avec la représentation de la violence. Si<br /> elle est cruelle, clinique, horriblement crédible, elle me fascine et me fait mal<br /> en me plaçant dans la tête de la victime. Si elle est moquée avec ambiguïté,<br /> comme chez Tarantino, elle me trouble d’une façon que je n’accepte plus. Je<br /> n'ai vu qu'une seule fois Reservoir dogs et je ne veux plus le revoir.<br /> C'est un film bouffi et arrogant, formidablement exécuté et monté, dont les<br /> images me révulsent. Scent of a woman (Le temps d'un week-end) (6/10) : Pacino cabotine et Chris O’ Donnel cherche sa voix, mais c’est<br /> doucement touchant et ça a l’air sincère.<br /> Unforgiven (Impitoyable) (10/10) : sans doute le meilleur film de Clint Eastwood, un<br /> chant du cygne cruel, triste et habité de ténèbres. Le genre d'oeuvre qui donne<br /> tout son sens à l’esthétique du cinéma.
Répondre
T
Aladdin (8/10) : formidable<br /> tour de montagnes russes et tour de force technique. Jouissif, hyper drôle et<br /> au rythme irréprochable. Du grand Disney moderne, juste avant la chute. <br /> Alien 3 (7/10)<br /> : film malade bourré de bonne idées et de symboles, aussi bien dans la<br /> narration que question mise en scène, mais passablement instable. La version<br /> alternative rétablit bien enjeux et des incongruités. En tout cas, c’est infiniment<br /> mieux réussi que le Jeunet et ça se révèle être une conclusion très honnête à<br /> la trilogie.<br /> Army of darkness (Evil dead 3: l'armée des ténèbres) (7/10) : on est loin du grand Evil dead 2 mais qu’est-ce que c’est fun ! Le film repose entièrement sur les épaules<br /> de Bruce Campbell et c’est un show vraiment bien fichu, digne héritier de<br /> Harryhausen et d’un certain cinéma sérialisé.<br /> Basic instinct (5/10) : Verhoeven<br /> n’accouche pas d’un film inoubliable mais d’une fable perverse et vénéneuse,<br /> assez déroutante.<br /> Batman returns (Batman: le défi) (10/10) : chef d'oeuvre de<br /> monstruosité, d'horreur et de schizophrénie, ce film majeur de Burton se joue<br /> comme une lente marche funèbre en noir et bleu où des pantins morts-vivants<br /> courent désespérément après des étincelles d'existences. Burton se pose comme<br /> l'hériter de Bernie Wrightson, Chuck Dixon et Doug Moench pour son angle<br /> d'attaque du comics, aboutissant à un grande interprétation, littéralement<br /> transcendée, du matériau d'origine. Batman<br /> begins est bon, mais n’est pas plus “fidèle” (quelle illusion) et me paraît<br /> bien plus fade. Dracula (7/10) : des images<br /> sublimes, un érotisme qui frise la pornographie, une outrance mi-insupportable<br /> mi-fascinante… bref, un film grotesque dont le talent global en fait l’adaptation<br /> la plus excessive du mythe—et sans doute celle dans la droite lignée de Bram<br /> Stocker. Reste que les versions précédentes—Frank Langella, Christopher Lee,<br /> Bela Lugosi, entre autres—ne sont pas à négliger pour autant.<br /> Lethal weapon 3 (L'arme fatale 3) (6/10)<br /> : très drôle et très futile ; serait bien meilleur si le méchant n’était<br /> pas si peu charismatique.<br /> Reservoir dogs (5/10) : depuis que je suis papa, j'ai<br /> un rapport de plus en plus délicat avec la représentation de la violence. Si<br /> elle est cruelle, clinique, horriblement crédible, elle me fascine et me fait mal<br /> en me plaçant dans la tête de la victime. Si elle est moquée avec ambiguïté,<br /> comme chez Tarantino, elle me trouble d’une façon que je n’accepte plus. Je<br /> n'ai vu qu'une seule fois Reservoir dogs et je ne veux plus le revoir.<br /> C'est un film bouffi et arrogant, formidablement exécuté et monté, dont les<br /> images me révulsent. Scent of a woman (Le temps d'un week-end) (6/10) : Pacino cabotine et Chris O’ Donnel cherche sa voix, mais c’est<br /> doucement touchant et ça a l’air sincère.<br /> Unforgiven (Impitoyable) (10/10) : sans doute le meilleur film de Clint Eastwood, un<br /> chant du cygne cruel, triste et habité de ténèbres. Le genre d'oeuvre qui donne<br /> tout son sens à l’esthétique du cinéma.
Répondre
T
Aladdin (8/10) : formidable<br /> tour de montagnes russes et tour de force technique. Jouissif, hyper drôle et<br /> au rythme irréprochable. Du grand Disney moderne, juste avant la chute.<br /> Alien 3 (7/10)<br /> : film malade bourré de bonne idées et de symboles, aussi bien dans la<br /> narration que question mise en scène, mais passablement instable. La version<br /> alternative rétablit bien enjeux et des incongruités. En tout cas, c’est infiniment<br /> mieux réussi que le Jeunet et ça se révèle être une conclusion très honnête à<br /> la trilogie.<br /> Army of darkness (Evil dead 3: l'armée des ténèbres) (7/10) : on est loin du grand Evil dead 2 mais qu’est-ce que c’est fun ! Le film repose entièrement sur les épaules<br /> de Bruce Campbell et c’est un show vraiment bien fichu, digne héritier de<br /> Harryhausen et d’un certain cinéma sérialisé.<br /> Basic instinct (5/10) : Verhoeven<br /> n’accouche pas d’un film inoubliable mais d’une fable perverse et vénéneuse,<br /> assez déroutante.<br /> Batman returns (Batman: le défi) (10/10) : chef d'oeuvre de<br /> monstruosité, d'horreur et de schizophrénie, ce film majeur de Burton se joue<br /> comme une lente marche funèbre en noir et bleu où des pantins morts-vivants<br /> courent désespérément après des étincelles d'existences. Burton se pose comme<br /> l'hériter de Bernie Wrightson, Chuck Dixon et Doug Moench pour son angle<br /> d'attaque du comics, aboutissant à un grande interprétation, littéralement<br /> transcendée, du matériau d'origine. Batman<br /> begins est bon, mais n’est pas plus “fidèle” (quelle illusion) et me paraît<br /> bien plus fade. Dracula (7/10) : des images<br /> sublimes, un érotisme qui frise la pornographie, une outrance mi-insupportable<br /> mi-fascinante… bref, un film grotesque dont le talent global en fait l’adaptation<br /> la plus excessive du mythe—et sans doute celle dans la droite lignée de Bram<br /> Stocker. Reste que les versions précédentes—Frank Langella, Christopher Lee,<br /> Bela Lugosi, entre autres—ne sont pas à négliger pour autant.<br /> Lethal weapon 3 (L'arme fatale 3) (6/10)<br /> : très drôle et très futile ; serait bien meilleur si le méchant n’était<br /> pas si peu charismatique.<br /> Reservoir dogs (5/10) : depuis que je suis papa, j'ai<br /> un rapport de plus en plus délicat avec la représentation de la violence. Si<br /> elle est cruelle, clinique, horriblement crédible, elle me fascine et me fait mal<br /> en me plaçant dans la tête de la victime. Si elle est moquée avec ambiguïté,<br /> comme chez Tarantino, elle me trouble d’une façon que je n’accepte plus. Je<br /> n'ai vu qu'une seule fois Reservoir dogs et je ne veux plus le revoir.<br /> C'est un film bouffi et arrogant, formidablement exécuté et monté, dont les<br /> images me révulsent. Scent of a woman (Le temps d'un week-end) (6/10) : Pacino cabotine et Chris O’ Donnel cherche sa voix, mais c’est<br /> doucement touchant et ça a l’air sincère.<br /> Unforgiven (Impitoyable) (10/10) : sans doute le meilleur film de Clint Eastwood, un<br /> chant du cygne cruel, triste et habité de ténèbres. Le genre d'oeuvre qui donne<br /> tout son sens à l’esthétique du cinéma.
Répondre
V
Le Lynch et le Coppola sont deux films que j'ai visionnés il y a longtemps et je profite ainsi de vos précieux commentaires pour me faire une liste d'oeuvres à reconsidérer. Comme pour n'importe quelle forme d'art, il est bon parfois que quelqu'un vous montre le chemin. Après, il suffit de laisser parler son inspiration, ses goûts esthétiques avant de chercher une analyse.
Répondre
V
Batman m'a longtemps posé problèem (mais on en a déjà parlé) en raison du fait que Burton, ouvertement, se concentre sur les vilains et délaisse le héros, tout en conservant (et accentuant) le caractère schizophrène du personnage. Or, cela ne convenait pas du tout à la vision que je conservais du vengeur masqué dont je gardais en tête les images dessinées par Neal Adams par exemple. Là aussi, le recul, et de longues et intenses discussions avec Twin, grand burtonophile, je me suis rendu compte que l'adaptation choisie, si elle s'écartait volontairement des classiques de la série, n'était toutefois pas une trahison, mais un choix collant davantage à l'angle privilégié par Burton. Ca ne redore pas le blason du Batman, qui reste trop sous l'éteignoir à mon sens, mais confère aux deux films une aura que je n'imaginais pas.Evidemment, Batman begins, plus austère pourtant, trouve grâce à mes yeux. Mais pour combien de temps ?
Répondre
R
Fire Walk With Me, c'est un de mes films préférés. J'ai regardé la série après avoir vu le film. Pour moi, c'est prodigieux. L'inverse du cinéma habituel : ce qui est suggéré, c'est tout ce qui est sexuel, et on entre quasiment de plain-pied dans le spirituel. D'habitude, on fait le contraire. Mais c'est Lynch qui a raison. Ce qui n'a pas besoin d'être montré, c'est justement le sexuel. Le sexuel est suggestif quand seuls des doigts et des objets symboliques, ou des gestes en apparence inexpliquables, l'expriment : alors, il se place sur le plan symbolique. Quant aux symboles, il leur suffit de prendre vie, n'est-ce pas.Le début de Dracula est excellent ; la suite est parfois touchante. La musique est bonne. La fin est bâclée.Alien 3, toujours plus à la gloire de Ripley, un peu naïf, à mon avis. Répétitif.Batman 2, un chef-d'oeuvre. Des hommes-bêtes dans un monde mythologique inspiré par le réel contemporain...
Répondre