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Quand je regarde l'écran, l'écran me regarde.

[critique] Inferno : pas si Dantesque

[critique] Inferno : pas si Dantesque

La troisième enquête de Robert Langdon, célèbre expert en symbologie, héros des romans à succès de Dan Brown. Inferno est une course poursuite trépidante dont le scénario convenu ne parvient pas à maintenir un intérêt constant, aux acteurs impeccables, mis en scène par un Ron Howard qui semble bien s’amuser avec cette adaptation qui fait le job.

Les amateurs des adaptations cinématographiques des livres à succès de Dan Brown par Ron Howard (Au Cœur De L’Océan) devraient adorer ce nouvel épisode. Car Inferno ne change pas une formule qui semble bien marcher auprès du public.

[critique] Inferno : pas si Dantesque

Si vous aviez apprécié Da Vinci Code, n’hésitez pas à aller voir la nouvelle enquête de Robert Langdon, le célèbre expert en symbologie.

C’est exactement pareil.

Ni une réussite, ni un navet, juste un long-métrage fade et dont l’intérêt fluctue selon votre niveau d’exigence.

En soi, c’est un petit divertissement très correct, mais qui n’a rien de réellement enthousiasmant. On ne s’ennuie pas, le film étant plutôt bien rythmé, mais on ne ressent aucune implication. On suit alors cette course poursuite, plutôt trépidante, sans chercher à comprendre quoi que ce soit ni à devancer une intrigue multipliant les rebondissements sans cohérence.

[critique] Inferno : pas si Dantesque

Paradoxal pour une œuvre dont la singularité est fondée sur la résolution d’énigmes, car à aucun instant celles-ci ne s’avèrent ludiques et ne semblent instaurer un quelconque jeu avec le public, passif et de fait, distant.

Pas de réflexion, que de l’action.

Inferno est ainsi une suite du même niveau qualitatif que les précédents opus de la franchise, ni réjouissante ni repoussante. Les réserves que l’on peut avoir, principalement d’ordre narratif, sont sans doute à reprocher au matériau d’origine et non aux talents qui l’ont transposé au cinéma. Ron Howard livre une réalisation sans génie mais très honnête, et le casting sauve la mise malgré des rôles sans épaisseur. Tom Hanks est toujours aussi bon, même s’il faut avouer que son personnage n’est pas un modèle de caractérisation (il ne fait pas avancer l’histoire et se contente d’être un spectateur), Felicity Jones et Omar Sy, tous deux d’habitude bien plus convaincants, apportent un peu de fraîcheur au film même s’ils sont clairement sous-employés.

[critique] Inferno : pas si Dantesque

On retient surtout du métrage son introduction nerveuse et énigmatique, bien plus que l’accumulation de retournements de situation et de révélations rocambolesques de la seconde partie. Si vous appréciez la saga, pas de quoi bouder le troisième épisode.

Un film sans intérêt mais qui fait correctement le job.

Titre original

Inferno

Mise en scène 

Ron Howard

Date de sortie

09/11/2016 avec Sony Pictures

Scénario 

David Koepp & Dan Brown

Distribution 

Tom Hanks, Felicity Jones, Omar Sy, Irrfan Khan & Ben Foster

Photographie

Salvatore Totino

Musique

Hans Zimmer

Support & durée

35mm en 1.85 : 1 / 122 minutes

 

Résumé : Robert Langdon se réveille dans un hôpital italien, frappé d’amnésie, et va devoir collaborer avec le docteur Sienna Brooks pour retrouver la mémoire. Tous deux vont sillonner l’Europe dans une course contre la montre pour déjouer un complot à l’échelle mondiale et empêcher le déchaînement de l’Enfer…

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