Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Quand je regarde l'écran, l'écran me regarde.

Festival du Film asiatique de Deauville - jour 1 : Monsterz


16e Festival du film asiatique de Deauville
J1 - jeudi 6 mars 2014
 
20h : Hommage du président du festival Lionel Chouchan au réalisateur japonais Hideo Nakata qu'il admire, (il a présenté ses films à Avoriaz). Il affirme d’ailleurs que Nakata a révolutionné le genre horrifique avec Ring – dont il a réalisé la version américaine avec Naomi Watts. Evidemment, il revient également sur son chef-d'œuvre Dark Water.
 
Hideo Nakata a pu s’exprimer à son tour, surpris de son propre aveu d'être honoré aussi tôt après 20 ans et 17 films ; il ne compte évidemment pas s'arrêter là et estime en avoir encore 17 autres à réaliser. Il présente ici son dernier métrage Monsterz hors compétition et en avant-première mondiale : « un film fantastique qui peut faire pleurer ». 
L'histoire met en scène un homme capable de contrôler les gens d’un regard et leur faire faire tout ce qu'il veut... sauf un individu qui lui résiste, un certain Shuichi Tanaka. Pourquoi et comment parvient-il à ne pas se soumettre à son pouvoir ? 
 
La confrontation entre les deux hommes est inévitable, provoque des scènes chocs et des dommages collatéraux (les effets spéciaux sont d’une grande maîtrise) mais malheureusement certaines longueurs et quelques répétitions pénalisent l’ensemble. Malgré tout, ce film permet de soulever beaucoup de questions sur l'existence de ces êtres spéciaux et leur raison d'être [NDLR. L’œuvre originale est un film coréen nommé Haunters.]. Un bon film.
 

 

Titre original

Ni na bian ji dian

Mise en scène 

Hideo Nakata

Date de sortie

 

Scénario 

Yusuke Watanabe d’après le film coréen Haunters

Distribution 

Tatsuya Fujiwara & Takayuki Yamada

Photographie

 

Musique

Kenji Kawai

Support & durée

35 mm

 

 

Synopsis : Un homme qui a la capacité de contrôler les gens par la seule force de son regard préfère mener une vie solitaire au lieu de faire plier l’humanité à son bon vouloir. Lorsqu’il fait usage, avec parcimonie, de son pouvoir, il s’assure que personne ne se souvienne d’avoir été manipulé. Sa petite vie sans saveur prend une tournure particulière lorsqu’il croise le chemin de Shuichi Tanaka. Ce dernier semble être le seul à pouvoir résister à ses pouvoirs télékinétiques. Troublé et furieux de ne pouvoir contrôler Shuichi, il décide de le faire disparaître coûte que coûte…

Festival du Film asiatique de Deauville - jour 1 : Monsterz
Retour à l'accueil
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article