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Quand je regarde l'écran, l'écran me regarde.

l'Etoile de Pandore 2

2e tome d’une saga de SF par Peter F. Hamilton, ãBragelonne 2005 ; 451 pages.  

 

Nous y voilà ! Après un premier volume très dense, on demeurait intrigué par le devenir de ce Commonwealth humain, cette confédération de planètes colonisées par l’entremise de « trous de vers ». En effet, on avait suivi une expédition visant à découvrir pour quelle raison un système solaire entier à l’autre bout de la galaxie avait été « occulté » - ce qui demandait une technologie incroyable - mais le premier tome s’était achevé sur la découverte d’une race belliqueuse et sur l’abandon tragique de deux explorateurs. 

A présent qu’ils sont tombés aux mains de ces extraterrestres menaçants, il est fort possible que ces derniers puissent développer eux aussi cette technologie permettant d’effectuer des voyages interstellaires instantanés. Le bel empire humain est donc menacé, son économie se voit contrainte de renforcer ses défenses et de bâtir une flotte dans les délais les plus brefs. Mais sera-ce suffisant ? D’autant que des terroristes visent à déstabiliser le pouvoir en place (qu’ils accusent d’être corrompu par l’Arpenteur des étoiles) tandis que l’enquêtrice Paula Myo devient persuadée qu’un traître haut-placé réduit tous leurs efforts à néant. En viendrait-elle elle aussi à croire en l’existence de l’Arpenteur, cette taupe chimérique accusée de tous les maux ?

Ce tome 2 en devient plus palpitant, sans doute en raison de la tension résultant de la menace extraterrestre et aussi de la progression de l’enquête policière. Bien entendu, la multiplicité des protagonistes (qui nécessitent deux pages d’index) et des lieux ne facilite pas la lecture, d’autant que la troisième intrigue parallèle, celle où le milliardaire excentrique Ozzie arpente les chemins silfens qui le conduisent de monde en monde à la recherche d’une solution au problème humain, ne semble guère avancer. Mais alors que la saga de l’Aube de la Nuit s’essoufflait assez vite après un début tonitruant, on a droit ici à des révélations distribuées parcimonieusement et qui renforcent l’intérêt, d’autant que les premiers véritables combats spatiaux apportent un spectacle bienvenu. Les lecteurs de Dan Simmons auront reconnu des similitudes avec la Chute d’Hyperion et ils auront raison, même si ça n’en a ni l’ampleur, ni le caractère épique ou la profondeur. Ca reste du space-opera de bonne facture.

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