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Quand je regarde l'écran, l'écran me regarde.

[critique] Nous sommes la nuit : vamp(ire)s te(u)tonnes

 Nous-sommes-la-nuit-00.jpg

 

2/5 

 

Encore une variation, germanique celle-là, sur le thème des vampires (le mot n'est jamais prononcé dans le film).a ajouter donc au Challenge de l'an dernier.

 Challenge Vampires

Vendu honteusement comme un thriller fantastique sexy et gore (les affiches comme les teasers n’y sont pas allés de main morte sur ce plan), c'est en fait uniquement un récit d'initiation assez graphique, axé sur l’idée de séduction, de fascination – on comprend dès lors pourquoi le scénario original a dû être retouché alors qu’il était prévu pour sortir à l’époque de Twilight.

 

Volontairement graphique (il y a de très jolis plans, parfois empreints d’une étonnante poésie et la photo est plutôt travaillée) et légèrement sanglant, le film est ponctué de quelques rares scènes d'action qui ne sortent guère de l’ordinaire mais permettent de montrer autre chose que ce culte de l’hédonisme auquel la jeune héroïne se retrouve conviée. Le problème est que la motivation de ce trio de vamps qui dirige un night-club où tous les plaisirs sont permis nous demeure assez floue : oh, on y parle bien d’amour éternel, mais on est bien loin de cette force transcendantale qui pulse dans le Dracula de Coppola. Ici, on reste dans la séduction et le refoulement, bien que l’une des trois manifeste quelques états d’âme. Quant aux amateurs des à-côtés habituels de ce genre de films, ils seront au mieux déçus, au pire se sentiront-ils complètement floués : les attaques vampiriques se font hors champ et il n'y a pas la plus petite parcelle de nudité féminine - mais on peut voir des policiers sous la douche, cherchez l'erreur ! Karoline Herfurth et Jennifer Ulrich ne manquent pas de charme à leur manière, mais elles paraissent vite évanescentes. En revanche, les deux autres sont proprement insupportables.

 Nous-sommes-la-nuit-02.jpg

La bande son procure pas mal d'amusants effets surround, même en VF. Loin d'être inoubliable ou spectaculaire (le combat final est raté, même s’il s’achève sur une image assez réussie), mais pas désastreux malgré quelques invraisemblances et un casting qui peine à convaincre. 

 


Wir sind die Nacht


 Nous-sommes-la-nuit-01.jpg

Mise en scène 

Dennis Gansel

Genre  

Fantastique - Vampires 

Production  

Constantin Film & Rat Pack ; distribué en France par Metropolitan 

Date de sortie France 

29 décembre 2010

Scénario 

Jan Berger d’après les personnages créés par Dennis Gansel

Distribution 

Karoline Herfurth, Nina Hoss & Jennifer Ulrich

Durée 

105 min

 

 

Support 

Blu-ray Metropolitan region B (2011)

Image 

2.35 :1 ; 16/9

Son 

VF DTS 5.1

 

 

Synopsis Lena, 20 ans, est une marginale qui vit de larcins. Lors d'une de ses virées nocturnes, elle pénètre dans un club underground et rencontre Louise, la propriétaire.
Cette femme aussi belle que mystérieuse est à la tête d'un trio de vampires composé de l'ombrageuse Nora et de l'élégante Charlotte. Louise tombe instantanément amoureuse de la jeune fille et la mord lors de leur première nuit. La jeune voleuse découvre rapidement les avantages que lui procure sa vie désormais éternelle. Dans une infinie liberté, le luxe et la volupté deviennent son quotidien dans un enchaînement de fêtes et de soirées. Mais Lena comprend rapidement que la soif de sang qu'elle partage avec ses nouvelles amies à un prix...
 

 

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J
<br /> De jolis effets spéciaux (notamment ceux dans le bain) mais l'ensemble reste trop creux, c'est dommage. Même note.<br />
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