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Quand je regarde l'écran, l'écran me regarde.

[critique] les Infiltrés : copie conforme, quoique meilleure

les-Infiltres-00.jpg

 

3,8/5 

 

On disait Scorsese perdu pour le cinéma. Avec ce film, il démontra le contraire.

 

Il est peut-être encore un peu trop absent derrière sa caméra, mais il n'avait pas perdu son sens de la complexité narrative et de l'utilisation de la musique pour souligner avec passion ou ironie ses plans.

 les-Infiltres-02.jpg

Copie conforme d'INFERNAL AFFAIRS, LES INFILTRES en est surtout une version beaucoup plus posée et développée. Les personnages sont très travaillés et il est difficile de ne pas rester scotché devant ces séquences passionnantes au suspense toujours vif, même si l'on a déjà vu le film original.

 

Paradoxalement, Di Caprio joue beaucoup sur la réserve, mais Damon affiche une facette inattendue et noire de son jeu. Nicholson est tout simplement monumental : sorte d'ogre romain décadent, il vomit son talent à chaque plan avec la disgrâce la plus exquise. Les seconds rôles, tous portés par de grands noms du cinoche américain, sont absolument parfaits.

 

Bref, un polar très réussi, qui nous rappelle le Scorsese des belles années, la fougue scénique en moins, dont le point de vue et le traitement diffèrent énormément par rapport à la source d'inspiration (et sont d'ailleurs bien plus intéressants), sans que l'histoire elle-même ne change d'un iota.

les-Infiltres-03.jpg


The Departed


 les-Infiltres-01.jpg

Mise en scène 

Martin Scorsese 

Genre  

Thriller policier 

Production  

Warner Bros., Plan B & Vertigo Entertainment, distribué en France par TFM Distribution

Date de sortie France 

29 novembre 2006

Scénario 

William Monahan, d’après Infernal Affairs 

Distribution 

Leonardo DiCaprio, Matt Damon, Jack Nicholson, Mark Wahlberg, Martin Sheen & Alec Baldwin

Durée 

150 min

Musique

Howard Shore

Support 

DVD TF1 zone 2 (2007)

Image 

2.35 :1 ; 16/9 

Son 

VOst 5.1 (sous-titres français obligatoires avec la VO)

 

 

 

 

 

Synopsis : A Boston, une lutte sans merci oppose la police à la pègre irlandaise.
Pour mettre fin au règne du parrain Frank Costello, la police infiltre son gang avec "un bleu" issu des bas quartiers, Billy Costigan. Tandis que Billy s'efforce de gagner la confiance du malfrat vieillissant, Colin Sullivan entre dans la police au sein de l'Unité des Enquêtes Spéciales, chargée d'éliminer Costello. Mais Colin fonctionne en "sous-marin" et informe Costello des opérations qui se trament contre lui. Risquant à tout moment d'être démasqués, Billy et Colin sont contraints de mener une double vie qui leur fait perdre leurs repères et leur identité.


Traquenards et contre-offensives s'enchaînent jusqu'au jour où chaque camp réalise qu'il héberge une taupe. Une course contre la montre s'engage entre les deux hommes avec un seul objectif : découvrir l'identité de l'autre sous peine d'y laisser sa peau...
 

 

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T
<br /> Hérésie ! ;)<br />
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T
<br /> Une minute... tu es en train de dire que "Les Infiltrés", c'est meilleur que "Infernal Affairs" ? J'ai dû mal comprendre... ;)<br />
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V
<br /> <br /> C'est bien ce que TWIN a affirmé. Je crois qu'il n'est pas le seul. Quant à moi, j'attends de les revoir chacun pour me fair eune opinion définitive.<br /> <br /> <br /> <br />
J
<br /> Perdu pour le cinéma ? Depuis quand ? Si A Tombeau ouvert, Gangs of New-York ou Aviator témoigne qu'il<br /> était perdu au cinéma, alors 99,99% des réalisateurs sont damnés ! Si certains ont considéré qu'il était perdu,<br /> j'aimerai bien entendre leurs explications... Pour moi, Les Infiltrés est un film excellent, mais moins important qu'Aviator ou Gangs of New-York (immense film un peu<br /> malade).<br />
Répondre
V
<br /> <br /> Salut Jérémy. Je laisserai TWIN s'exprimer sur ce sujet s'il le veut bien, mais j'avoue que je suis resté perplexe devant Gangs of New-York et ne pas avoir aimé Aviator.<br /> <br /> <br /> <br />