Quand je regarde l'écran, l'écran me regarde.
A la lecture du scénario, je me suis dit : « Ouah ! ça pète ça ! Enfin quoi : il y a des magiciens qui se servent de leur art pour dévaliser des banques, qui sont poursuivis par des flics et surtout un vieux démystificateur. Il y a en outre une belle brochette d'acteurs, une affiche qui se la pète sa race. Bref : Ca me botte ! »
Tout compte fait, ce qui me botte un peu moins, c'est que Leterrier se sert de la capacité de ses héros pour en tirer des facilités scénaristiques aberrantes.
Il n'y a donc dans Insaisissables aucune notion de rationalité ou de logique et il faudra avoir l'esprit très ouvert pour assister aux tours ou aborder les explications fantasques de Morgan Freeman.
Il y a donc également une frontière entre étonner le spectateur en lui gardant une part de mystère et le prendre pour une buse. Une ligne que Insaisissables a allègrement franchie...
Ma note (sur 5) : |
2,5 |
Note moyenne au Palmarès (sur 25 votes) |
3,26 |
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Titre original |
Now you see me |
Mise en scène |
Louis Leterrier |
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Date de sortie France |
31 juillet 2013 |
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Scénario |
Boaz Yakin, Ed Solomon & Edward Ricourt |
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Distribution |
Jesse Eisenberg, Mark Ruffalo, Morgan Freeman, Woody Harrelson & Mélanie Laurent |
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Durée |
116 minutes |
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Musique |
Brian Tyler |
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Photographie |
Larry Fong |
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Support |
35 mm |
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Son |
VOst DD 5.1 |
Synopsis : « Les Quatre Cavaliers », un groupe de brillants magiciens et illusionnistes, viennent de donner deux spectacles de magie époustouflants : le premier en braquant une banque sur un autre continent, le deuxième en transférant la fortune d’un banquier véreux sur les comptes en banque du public. Deux agents spéciaux du FBI et d’Interpol sont déterminés à les arrêter avant qu’ils ne mettent à exécution leur promesse de réaliser des braquages encore plus audacieux. Ils font appel à Thaddeus, spécialiste reconnu pour expliquer les tours de magie les plus sophistiqués. Alors que la pression s’intensifie, et que le monde entier attend le spectaculaire tour final des Cavaliers, la course contre la montre commence.