Un petit classement, qui n'a de valeur que le simple fait de se remémorer les coups de cœur (ou coups de gueule), les
bouffées d'émotion pure, les soupirs de contentement ou les cris d'admiration qu'ont suscité les films projetés dans nos salles obscures préférées.
J'en profite pour mettre à jour un nouveau lien, celui vers le très sympathique blog de Vlad, autre cinéphile du net gagnant à être connu. C'est lui qui a publié un billet sur la remise
des Alberts 2008, un prix dont le prénom ne pouvait que m'attirer (allez savoir pourquoi, tiens !).
A l'heure des bilans, voilà la sélection que je lui ai présentée, sans trop réfléchir, en cherchant malgré tout à récompenser un peut tout ce qui m’avait séduit cette année :
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Meilleur film : No country for old
men
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Meilleur film d'animation : Valse avec Bachir à égalité avec Wall.e
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Meilleur réalisateur : Guillermo Del Toro
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Meilleur acteur : Javier Bardem & Robert Downey
Jr
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Meilleure actrice : Meryl Streep (si Angelina Jolie a été
convaincante dans le film d’Eastwood, elle semblait en revanche trop décalée par rapport à l’époque recherchée)
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Meilleur scénario : Michel Gondry
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Meilleure bande originale : John Williams (par défaut, je n'ai pas été emballé cette année) pour Indiana Jones IV
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Meilleure chanson dans un film : Back in black d’AC/DC pour Iron Man
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Meilleure affiche : the Dark
Knight
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Meilleure bande annonce : Secret
défense
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Meilleur second rôle masculin : Heath Ledger (peut-on le considérer encore
comme "second rôle" ?) dans son rôle du Joker pour the Dark Knight
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Meilleur second rôle féminin : Vahina Giocante (par défaut là encore) dans Secret défense
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Meilleur montage : Wanted
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Meilleurs effets spéciaux : Speed Racer & Hellboy II
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Meilleure série télévisée : Dr
House (sans hésiter)
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Albert d'honneur pour l'ensemble de la carrière : Morgan Freeman
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Albert du film le plus attendu en 2009 : Wolverine & Watchmen
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Albert du public : Wall.e, un
des deux seuls films de l'année à m'avoir fait pleurer au cinéma. Je rajouterai un prix spécial pour Martyrs qui, sortant des sentiers battus, inclassable à proprement parler, a su autant me choquer (dans le bon sens du terme, comme on
« choque » un mourant pour faire repartir le cœur défaillant) que me provoquer ou m’époustoufler. A l’heure où les très nombreux prétendus films d’horreur ne parviennent qu’à faire
sourire – quand ils n’arrachent pas quelques bâillements - c’était salutaire et courageux.
Petits remerciements de circonstances à mes amis Broots et Grey dans les blogs
desquels j’ai déniché les articles manquants à mon classement (les liens sont en rouge et vert).