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Quand je regarde l'écran, l'écran me regarde.

le Film ultime

Dans la lignée de ces classements totalement inutiles mais rigoureusement indispensables, j’ai retrouvé un questionnaire qu’on m’avait envoyé et que j’avais oublié de remplir. Si l’expéditeur se reconnaît, qu’il me fasse signe. Il constatera que j’ai un peu aménagé la liste – qui demeure, malgré tout, très perfectible. Vos idées seront les bienvenues !

Jennifer, TWIN, Broots et les autres, à vous de jouer !

 

NB. En mauve, les titres « cliquables » qui vous mèneront à la chronique adéquate.

 

Le film d'aventure : Indiana Jones & la Dernière Croisade

Le film policier : le Crime de l’Orient Express

Le film de Science-fiction :  2001, l’Odyssée de l’espace


Le film fantastique : le Seigneur des Anneaux 3 : le Retour du roi ou Excalibur

 

Le film d'espionnage : Casino Royale ou Munich

Le film de super-héros : Incassable

 

La comédie : Be kind, rewind ! ou les Simpson : le film

La comédie musicale : Chantons sous la pluie

Le film à « grand spectacle » : Lawrence d’Arabie

 

Le slasher : Severance

Le western : l’Homme qui tua Liberty Valance

 

Le Thriller : Se7en

Le film à twist (scène finale de la mort qui tue) : les Autres

Le film sportif : le Meilleur

 

Le Documentaire : Un jour sur Terre


Le classique : Vertigo

Le film d'action : Une journée en enfer (Die Hard 3)

Le film d'animation : les Indestructibles


Le film de baston : Kill Bill

 

Le film historique : le Nom de la rose

Le film de guerre : Il faut sauver le soldat Ryan

Le film catastrophe : Titanic


Le péplum : 300

 

Le film – Kleenex - assumé : Kramer contre Kramer


Le film – Kleenex - surprise : Wall.E

Le film pour "enfants" : Mon voisin Totoro

Le film français (toutes catégories) : Un éléphant, ça trompe énormément

Le film qui m'a fait le plus peur : the Asphyx ou l’Exorciste


Le film auquel je n'ai rien compris : Inland Empire (bon, j’ai bien quelques débuts d’explication…)

Le film qui m'a le plus mis mal à l'aise : Requiem for a dream


Le film adoré par tout le monde mais que je déteste : Moulin rouge !

Le film détesté par tout le monde que j'adore : Dune (il m’a fallu du temps, hein !)


Le film que j'ai vu le plus de fois : Excalibur ou le Meilleur

Le film bizarre : Eternal Sunshine of the spotless mind

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N
Bon et bien dès que j'ai le temps et surtout Word, je te prépare une petite critique de Roméo et Juliette ;)
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V
Je suis prêt à écouter vos arguments, mais ma première impression a été plus que désastreuse.
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N
Pour moi Roméo et Juliette est un chef d'oeuvre. Une idée géniale pour un texte très moderne. A écouter en VO. On tient peut être un bon débat sur Luhrmann ....
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V
Euh, Romeo+Juliet je l'avais mis dans ma liste des films de 1996, j'avais encore plus détesté, je l'ai trouvé complètement creux et vain, entièrement fondé sur des airs à la mode et de jolis minois bien fades. Même ma fille avait détesté ! Mais, promis, je le reverrai ! ;o)
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N
Ca m'est arrivé souvent aussi (je pense à X men que j'avais vraiment détesté au ciné).Par contre, as tu vu et surtout aimé Roméo et Juliette et Stricktly balroom ?
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V
Vous le défendez tellement ardemment que je me sens obligé de lui accorder sa chance. C'est, d'ailleurs, un principe, car j'ai souvent changé (mais rarement radicalement) d'opinion après une seconde vision. Vu que je me mets à aimer Dune que j'avais trouvé nul au cinéma...
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N
Pour faire court je dirais que ce ne sont pas tant les personnages qui me plaisent dans ce film, et je le rappelle ni la surenchère hystérique. Ce sont d'avantages les petits moments de grâce ("one day I'll fly away" ou encore l'émotion que me fait ressentir le personnage de Jim Broadbent dans la chanson "the show must go on").Et puis c'est un film auquel je tiens avant tout pour des raisons personnelles et en aucune façon objectives. Je susi allé le voir trois fois au cinéma, et la première fois je suis ressorti assez mitigé, ce n'est qu'à la troisième fois que j'ai profité réellement du film.
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V
Le problème est que cette théâtralité use de façon trop systématique de codes maniérés, et surtout semble se légitimer dans la surenchère et la débauche, alors que manifestement c'est là que "ça ne passe pas" : là où vous voyez peut-être de l'émotion, je n'y vois que larmoiements ou hystérie, là où vous évoquez la splendeur, je n'y trouve que de la forfanterie. Je n'y ai trouvé nulle féérie, mais plutôt une débauche visuelle qui dessert son sujet (l'amour fou) et noie le thème de la création artistique dans un torrent pompeux et vain. Ce n'est pas comme si le film délivrait un message avant tout : il a été créé pour émouvoir, toucher, illuminer et réjouir ; c'est cet objectif qui est à la fois ce que j'apprécie et déteste le plus, parce qu'on sent bien l'intention (tout à fait louable à mon sens) mais que les moyens employés (me) paraissent antagonistes. Pour résumer, je dirais que l'emballage tue le message et enfouit l'émotion brute sous un maquillage et un costume outrancier et indigeste. Pour que j'en vienne à détester le personnage d'Ewan (qui est le genre que j'aime le plus, avec un acteur qui m'a toujours séduit), c'est bien qu'il y a un hic.
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T
Je te suis complètement, Nico. Moulin rouge! est la sacralisation d'une certaine théâtralité. Voilà l'objet d'un débat intéressant.
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N
Je ne veux pas attiser le feu, mais pour revenir à Moulin rouge! comme je le disais je comprend parfaitement ce que Vance peut ressentir. Ce qui me gène dans ce film, effectivement, c'est le montage et surtout l'espèce de frénésie ambiante. Mais à côté de cela, le film comporte des moments de pure poésie cinématographique: comment ne pas aimer la chanson "one day I'll fly away" interprétée par une Nicole Kidman habitée, probablement mon passage favori .... Pour moi, avant d'être surfait, Moulin rouge! est surtout un immense hommage à une certaine forme de spectacle, où les émotions sont exacerbées. D'ailleurs il fait partie d'un trio (danse-texte-musique), avec Roméo et Juliette et le méconnu mais attachant Sticktly balroom (balroom dancing)
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