Quand je regarde l'écran, l'écran me regarde.
Il y a quelques temps, un forum auquel je participais proposait aux participants une liste de films à ranger selon l'ordre de préférence. Le thème en était "le cinéma des années 90". Voici le mien, concernant l'année 1996. Je le ferai suivre des autres années, progressivement.
1996 :
Toy Story (John Lasseter) 9/10 (une réussite absolue du cinéma d’animation, voire du cinéma tout court : les bases
des très hauts critères de qualité Pixar étaient déjà toutes là, et ils allaient encore faire mieux au niveau de l’émotion)
Fantômes Contre Fantômes (Peter Jackson) 8/10
(fun, déroutant, jubilatoire et très
beau)
Une Nuit En Enfer
(Robert Rodriguez) 8/10 (on y prend son pied comme rarement)
Sleepers (Barry Levinson) 8/10 (film passionnant et dérangeant, qui interpelle et crée le malaise mais qui séduit par une mise en scène élégante et une interprétation hors pair)
Un air de famille (Cedric Klapisch) 8/10 (des répliques cultes entre des acteurs géniaux, plongés dans des situations à la limite du loufoque ; un petit film qui fait mouche)
Bound (frères Wachowski) 8/10 (la maîtrise de la réalisation et de l’interprétation emporte l’adhésion pour un film
dont la beauté plastique cadre parfaitement avec le sujet pourtant sombre)
Crying Freeman (Christophe Gans) 7.5/10 (plastiquement abouti, cette œuvre fascinante réussit le pari de faire cohabiter une
vision placide de la violence et un respect absolu pour les codes de l’honneur nippons ; Dacascos y est magnétique)
Mission : Impossible (Brian De Palma) 7.5/10
(revu avec beaucoup de
plaisir)
Mars Attacks !
(Tim Burton) 7/10 (tout le contraire, une fois le charme perdu, il reste un sentiment très
amer)
Jumanji (Joe Johnston) 7/10 (passée la fascination des débuts, reste une œuvre familiale assez réussie réussissant un bon équilibre entre le spectacle et l’émotion)
Strange Days (Kathryn Bigelow) 6.5/10 (de belles images et un scénario intriguant, mais je m’y suis ennuyé contre toute-attente)
Twister (Jan De Bont) 6/10 (pas grand chose d’autre que du grand spectacle catastrophe, mais ça fonctionne bien et les acteurs sont sympathiques)
Independance Day
(Roland Emmerich) 6/10 (quelques moments jouissifs et des acteurs convaincants illuminent ce sommet du
blockbuster décérébré)
Trainspotting
(Danny Boyle) 6/10
Disjoncté (Ben Stiller) 6/10 (Jim Carrey parvient à être inquiétant)
Romeo + Juliet (Baz Luhrman) 3/10 (de belles chansons, et encore ! Ce grand clip fourre-tout mêle vantardise et fashion avec un pédantisme malsain)