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Quand je regarde l'écran, l'écran me regarde.

mes films de 1991

Il y a quelques temps, un forum auquel je participais proposait aux participants une liste de films à ranger selon l'ordre de préférence. Le thème en était "le cinéma des années 90". Voici le mien, concernant l'année 1991. Je le ferai suivre des autres années, progressivement.
 

# Terminator 2 : Le Jugement Dernier (James Cameron) 10/10 : la perfection du cinéma de SF, brutal, fascinant, intelligent et beau
# JFK (Oliver Stone) 9/10 :
quelques longueurs n’empêchent pas de rester admiratif devant tant de détermination et de virtuosité
# Le Silence Des Agneaux (Jonathan Demme) 9/10 :
épidermique, vicieux, retors et doté d’une interprétation hors pair
# Thelma & Louise (Ridley Scott) 8/10 :
équilibre lumineux entre un drame humain touchant et un road-movie sublime
# Il Etait Une Fois En Chine (Tsui Hark) 7.5/10 :
virevoltant et souvent beau, parfois un peu brouillon mais plein d’énergie
# La Belle Et La Bête (Gary Trousdale / Kirk Wise) 7.5/10 :
a été parmi mes préférés de la maison Disney ; j’en suis revenu mais garde un très beau souvenir des passages chantés et de la féérie visuelle
# Le Festin Nu (David Cronenberg) 7.5/10 :
troublant et quelquefois abscons, mais passionnant
# Les Nerfs A Vif (Martin Scorsese) 7.5/10 : moins prenant que l’original, mais doté d’une réalisation au cordeau

# Delicatessen (Marc Caro / Jean-Pierre Jeunet) 7/10 : j’applaudis l’exercice de style et quelques visions hallucinées d’un monde parallèle 


> voir le classement de 1990
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R
Oui, c'était parfois délibéré, car ils correspondaient, mais ils puisaient aussi aux mêmes sources, les vulgarisateurs de Blavatsky, ou d'autres écrivains ésotériques célèbres aux Etats-Unis alors, et qui parlaient de Mû, de l'Atlantide, etc.
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V
Le Conan de Milius est une splendeur de tous les instants. Il fait partie de ces films qui, pour moi, ne vieilliront jamais. Bien qu'assez éloigné de la vision que j'avais du Cimmérien - notamment celle du tandem Roy Thomas/ John Buscema pour l'éditeur Marvel - il a su satisfaire toutes mes attentes en matière de référence d'heroic-fantasy au cinéma. Conan y apparaît bien comme un homme foncièrement solitaire, qui avance dans son siècle tel un conquérant prédestiné, faisant fi des religions et des nations. Tout est résumé dans l'extraordinaire image de fin où Conan est assis sur son trône, pensif, se demandant ce qu'il peut bien faire à présent.Je n'ai que peu lu Howard qui excellait dans la description de lieux magiques, presque gothiques, par le biais de longues phrases ornées : un écrivain d'atmosphère puisant aux racines du fantastique. Certains de ses écrits sont bien calés dans la mouvance lovecraftienne d'ailleurs.
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R
Oui, la version de Scorsese avait quelque chose d'artificiel.300, c'était visuellement intéressant, et très imité, extérieurement, de Robert E. Howard. Mais le discours qui est en arrière-plan est quand même très banal, très stéréotypé. Le Conan de Milius était moins baroque mais avait plus d'humanité. Je ne suis du reste pas persuadé que Howard ait jamais été sensible au discours patriotique, à l'idéologie collectiviste qui glorifie le sacrifice à la patrie. Je crois que c'était trop romain pour lui : il était beaucoup plus individualiste. Ses personnages ne comptent guère que sur eux seuls, et ne pensent guère qu'à eux seuls. Du reste, même face à la mort, ils se retrouvent face à leur destinée, et c'est pourquoi le thème de la réincarnation est récurrent, chez lui. La patrie de Cimmérie n'a jamais motivé Conan, en fait. En tout cas, pas consciemment. D'un autre côté, les Romains étaient réalistes, et ne plaçaient pas de géants dans leurs chroniques militaires. C'est un peu une cote mal taillée.
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V
Pour Domenica : c'est gentil, merci pour cet extrait de 300 que j'ai beaucoup aimé malgré ses outrances.Ramiel, les Nerfs à vif m'a laissé sur ma faim, peut-être parce que je connaissais l'original et que, du point de vue de l'ambiance et de l'oppression, il ne parvenait pas à égaler son aîné tout en compensant par beaucoup de trouvailles visuelles et d'effets qui, s'ils étaient saisissants, témoignaient aussi d'une lacune dans la réalisation. Il serait intéressant d'ailleurs de comparer ainsi les remakes aux originaux - et c'est un débat qu'on avait déjà abordé.
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R
Dans le film de Scorsese, le début et la fin sont bons, quand Max Cady sort de prison et qu'il y a des éclairs, et quand il délivre son langage de l'autre monde, à la fin, avant de mourir : on dirait que son démon achève de s'emparer de lui, et proteste. Sinon, peut-être que la mise en scène est un peu froide et brutale, comme toujours chez Scorsese.Le reste de ce que tu cites ne m'a pas laissé beaucoup de souvenirs. Pour Terminator 2, je ne me souviens que du moment où l'être fait de métal liquide passe à travers les barreaux : il n'arrête pas de se recomposer, c'est amusant. C'est aussi une figure de la matière démoniaque, qui semble pouvoir se reconstituer à l'infini, parce qu'elle est de nature surnaturelle.Le Festin nu, je ne l'ai pas vu, et j'aimerais bien le voir.
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D
Bonsoir Vance !Toujours aussi cinéphile à ce que je vois .... Voici donc un cadeau pour Toi ! Cette belle affiche ?Même si je ne suis pas très présente en ce moment, je ne t'oublie pas pour autant.... Amicalement.Maria
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V
Merci le Twin ! Tu aimes les classements on dirait ? ;o) 
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T
A moi ! Et sans ordre précis (oui, je suis encore au boulot...). Terminator 2 ****, JFK ****, The silence of the lambs ****, Thelma & Louise **, Il était une fois en Chine ***, Les nerfs à vif ***, Robin Hood: Prince of thieves ***, Hook **, The Addams Family ****, Hearts of darkness *, The Fisher King ***, Highlander II *, Frankie & Johnny ***. (notes sur 4 étoiles)
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