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Quand je regarde l'écran, l'écran me regarde.

[festival] Gérardmer 2015, jour 2

[festival] Gérardmer 2015, jour 2

Jour 2


Levé très tôt ce matin : c'est encore 15cm de flocons supplémentaires qui nous attendaient. La porte du chalet devient difficile à ouvrir... 60cm de neige fraîche, c'est magnifique, même si on entend de temps en temps les arbres s'en plaindre. Le temps de prendre un p'tit déj rapide et faire nos sandwiches pour midi... ou 17h plutôt, on est fin prêts à affronter les éléments et la première projection de la journée.



Première séance :

Monsterz


J'attendais beaucoup du nouveau long métrage du maître Nakata (connu pour Ring et The Complex) : Monsterz, hors compétition, est le seul film asiatique de la semaine inscrit à notre programme.
Le mélange de genres que le réalisateur tente ici en mélangeant Akira et les Comics n’est pas une réussite. Si la mise en scène est de qualité, le scénario est pauvre. La confrontation d'un anti-héros aux pouvoirs psychiques et d'un héros indestructible (à la Incassable) est peut-être classique, mais je n'ai vraiment pas adhéré. Le dénouement est certes spectaculaire, mais prévisible et sans réel intérêt.


1*1/2 pour celui-ci, qui m'a largement déçu...

Comme quoi, le domaine fantastique réussit bien moins que l’horreur à ce réalisateur !

 

 

 

Titre original

Ni na bian ji dian

Réalisation 

Hideo Nakata

Date de sortie

6 mars 2014 au Festival du Film asiatique de Deauville

Scénario 

Yusuke Watanabe d’après le film coréen Haunters écrit par Min-Suk Kim

Distribution 

Tatsuya Fujiwara & Takayuki Yamada

Photographie

 

Musique

Kenji Kawai

Support & durée

35 mm en 2.35:1 / 112 min

 

Synopsis : Un homme qui a la capacité de contrôler les gens par la seule force de son regard préfère mener une vie solitaire au lieu de faire plier l’humanité à son bon vouloir. Lorsqu’il fait usage, avec parcimonie, de son pouvoir, il s’assure que personne ne se souvienne d’avoir été manipulé. Sa petite vie sans saveur prend une tournure particulière lorsqu’il croise le chemin de Shuichi Tanaka. Ce dernier semble être le seul à pouvoir résister à ses pouvoirs télékinétiques. Troublé et furieux de ne pouvoir contrôler Shuichi, il décide de le faire disparaître coûte que coûte…

 

Deuxième séance :


Je passerai vite sur ABCD of Death 2, une suite de 26 courts-métrages de réalisateurs du monde entier. C'est très varié, souvent drôle, avec du très bon et du "complètement n'imp" !

 

Troisième séance :

La Légende de Viy

On l'a casé in extremis pour combler un trou dans le programme et il a été pour moi une bonne surprise. Mes collègues n'ont pas trop appréciés, à part Thierry : ce film esthétiquement magnifique peut effectivement en rebuter certains, qui ne trouveront pas leur compte dans les scènes fantastiques issues de la manipulation et d'hallucinations des protagonistes.

On sent bien les différences culturelles entre le cinéma américain à gros budget et la plupart des autres.


Je lui donnerais 3*1/2.

 

 

Titre original

Viy

Réalisation 

Oleg Stepchenko

Date de sortie

inconnue

Scénario 

Oleg Stepchenko & Aleksandr Karpov

Distribution 

Jason Flemyng, Andrey Smolyakov & Aleksey Chadov

Photographie

Vladimir Smutny

Musique

Anton Garcia Abril

Support & durée

35 mm  & 3D / 127 min

 

Synopsis : Londres, 1713. Le cartographe anglais Jonathan Green part en repérage des endroits inexplorés de la Transylvanie. Au-delà des montagnes des Carpates, il découvre un village isolé du reste du monde, dont les habitants terrorisés se cachent des démons et autres créatures qui en ont pris possession. Seul le téméraire cartographe semble alors pouvoir percer les mystères qui entourent ces créatures impitoyables qu’il lui revient d’exterminer…


Quatrième séance :

Jamie Marks is dead


Le réalisateur connu notamment pour the Ruins a parfaitement su mettre en scène ce film sur lequel la qualité du jeu des acteurs m’a impressionné. Le scénario simple et un rythme assez lent laissent toute sa place à la performance de Cameron Monaghan (Adam), Noah Silver (Jamie Marks) et la craquante Morgan Saylor dans le rôle de Gracie. On se sent vite très proche des personnages et on vit leurs maux avant même de les cerner. Le dénouement, incertain jusqu'au bout, nous tient en haleine. On sort une fois de plus enchanté de cette projection.

Ce film qu'on pourrait presque qualifier d'auteur, amène une très bonne diversité dans cette sélection 2015. Il mérite largement 4*.

 

 

Titre original

Jamie Marks is dead

Réalisation 

Carter Smith

Date de sortie

Prochainement avec ARP Sélection

Scénario 

Carter Smith d'après l'oeuvre de Christopher Barzak

Distribution 

Cameron Monaghan, Noah Silver & Morgan Saylor

Photographie

Darren Lew

Musique

François-Eudes Chanfrault

Support & durée

35 mm / 101 min

 

Synopsis : Quand Jamie Marks disparait, il ne manque à personne. Sauf à Adam, qui est hanté par lui…



Cinquième séance :

Ouija


Un bon gros classique du genre, Ouija est le film qu'on attendait pour nous booster un peu d'adrénaline avant la dernière séance de la journée. Le jeu est cependant assez léger et le scénario multipliant les chutes déjà vu. Pas de surprise donc, mais un film efficace, ponctué par les cris de Pasc et Nini qui nous ont rejoints ce vendredi soir. Les effets spéciaux sont rares mais de qualité (normal me diriez-vous quand on sait que c'est Michael Bay qui a produit).


Encore un bon moment mais un petit 3* car, je le répète, c'est du déjà vu.

 

 

Titre original

Ouija

Réalisation 

Stiles White

Date de sortie

29 avril 2015 avec Universal

Scénario 

Juliet Snowden & Stiles White

Distribution 

Olivia Cooke, Ana Coto & Daren Kagasoff

Photographie

David Emmerichs

Musique

Anton Sanko

Support & durée

35 mm / 89 min

 

Synopsis : Après avoir réveillé les forces ténébreuses d’une antique planche de jeu de spiritisme, un groupe d’amis se voit confronté à ses peurs les plus terribles.


Cinquième séance :

What we do in the Shadows

Il existe des centaines de documentaires sur tout un tas d'animaux ou de communautés que personne ne connaît, mais il n'y en avait aucun sur les vampires, si populaires chez les amateurs de films de genre que nous sommes. Cette injustice est enfin réparée !

Énorme, qu'est-ce qu'on a ri !!!

Complètement décalé, ce documentaire, presque réaliste, a fait s'esclaffer toute la salle de l'espace Lac jusqu'à la fin du générique.
On y croirait presque...  On a tous adoré et adhéré, malgré l'heure tardive. Difficile d’en dire plus… il est sans conteste à voir absolument.


Même si ce n’est définitivement pas un film mais bien un documentaire déjanté, je lui donne largement 5*.

 

 

 

Titre original

What we do in the shadows

Réalisation 

Jemaine Clement & Taika Waititi

Date de sortie

prochainement

Scénario 

Taikia Waititi & Jemaine Clement

Distribution 

Taikia Waititi, Jemaine Clement & Jonathan Brugh

Photographie

Richard Bluck & D.J. Stipsen

Musique

Plan 9

Support & durée

35 mm / 82 min

 

Synopsis : Les vampires Viago (379 ans), Deacon (183 ans), Vladislav (862 ans) et Peter (8 000 ans) partagent un appartement à Wellington, en Nouvelle-Zélande. Malheureusement pour eux, et à cause de leur irrépressible besoin de s’alimenter en sang, ils ont du mal à se faire des amis ou à maintenir en vie des relations qui leur permettraient de fréquenter les établissements branchés de la ville. Sans vie sociale, ces créatures de la nuit arriveront-elles à surmonter leurs différences et s’adapter ainsi au monde moderne ?

 

 

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