Quand je regarde l'écran, l'écran me regarde.
Cette fois c’est la plume alerte de notre Cinéphage de 4 ans, Phil Siné (joyeux anniversaire, au passage !) qui nous présente le dernier Polanski, faisant son entrée au classement grâce à une bienveillante 6e note. Profitez-en pour lire son article enthousiaste en cliquant sur le lien de sa critique sur son blog (la Cinémathèque).
La Vénus à la fourrure, presque oublié depuis son passage en festival, revient avec force et la prétention de concourir pour les premières places du podium ! Rien de moins ! Et croyez-moi, il est en passe de bousculer bon nombre de pronostics, tant sa réputation flatteuse se concrétise.
Le film est présenté par Mars Distribution en France.
Titre original |
La Vénus à la fourrure |
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Mise en scène |
Roman Pomanski |
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Date de sortie France |
13 novembre 2013 |
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Scénario |
Roman Polanski & David Ives, d’après son oeuvre |
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Distribution |
Emmanuelle Seigner & Mathieu Amalric |
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Musique |
Alexandre Desplat |
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Photographie |
Pawel Edelman |
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Support & durée |
35 mm / 93 min |
Synopsis :Seul dans un théâtre parisien après une journée passée à auditionner des comédiennes pour la pièce qu’il s’apprête à mettre en scène, Thomas se lamente au téléphone sur la piètre performance des candidates. Pas une n’a l’envergure requise pour tenir le rôle principal et il se prépare à partir lorsque Vanda surgit, véritable tourbillon d’énergie aussi débridée que délurée. Vanda incarne tout ce que Thomas déteste. Elle est vulgaire, écervelée, et ne reculerait devant rien pour obtenir le rôle. Mais un peu contraint et forcé, Thomas la laisse tenter sa chance et c’est avec stupéfaction qu’il voit Vanda se métamorphoser. Non seulement elle s’est procuré des accessoires et des costumes, mais elle comprend parfaitement le personnage (dont elle porte par ailleurs le prénom) et connaît toutes les répliques par cœur. Alors que l’« audition » se prolonge et redouble d’intensité, l’attraction de Thomas se mue en obsession…