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Quand je regarde l'écran, l'écran me regarde.

[critique] 28 jours plus tard : bonne surprise

Excellent film, je me dois de le dire. Surprenant, malin, parfois irrévérencieux, sans concession, filmé avec savoir-faire, 28 jours plus tard s'avère un spectacle bluffant. 

C'est surtout le "réveil" de notre héros qui met très vite dans l'ambiance. Et tout y passe : le désespoir, la lâcheté, la peur viscérale de l'inconnu et le besoin de l'autre. Le film aborde sans s'y attarder, mais souvent avec ce détachement très clinique, les pires facettes de l'humanité, à tel point qu'à la fin, entre les militaires et les "contaminés" (le mot zombi n'est jamais utilisé), on se demande bien qui est à plaindre... et qui est humain.

En fait, il y a dans cette œuvre pourtant ouvertement britannique par son style, sa photo dépouillée, son découpage inventif, énormément de respect envers les films de référence sur les morts-vivants. Et, si la fin est un peu trop belle pour être vraie, la plupart des codes définis dans les oeuvres de Romero sont respectés, et avec une certaine classe. Les préoccupations de nos personnages et les moments de réflexion qui parsèment le métrage ne sont jamais niais et les quelques plans sur une campagne verdoyante traduisant le "ce qui aurait pu être" qui devient tellement poignant sont d'une étonnante poésie, sans en devenir contemplatif.

Son visionnage, conseillé par mes camarades blogueurs, a été une très bonne surprise. 

 

Titre original

28 days later

Réalisation 

Danny Boyle

Date de sortie

28 mai 2003 avec UFD

Scénario 

Alex Garland

Distribution 

Cillian Murphy, Naomie Harris & Brendan Gleeson

Photographie

Anthony Dod Mantle

Musique

John Murphy

Support & durée

DVD Fox (2004) zone 2, 1.85 :1 / 112 min

 

Synopsis : A Londres, un puissant virus sorti d'un laboratoire condamne les individus infectés à un état de rage meurtrière. La contamination se répand à une vitesse fulgurante, et les rares rescapés se terrent pour échapper aux contaminés assoiffés de violence. La population a été évacuée en masse et Londres n'est plus qu'une ville fantôme. C'est dans ce contexte que Jim sort d'un profond coma dans un hôpital désert...

 

 

[critique] 28 jours plus tard : bonne surprise
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L
Outstanding blog post, I have marked your site so ideally I’ll see much more on this subject in the foreseeable future.
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D
<br /> <br /> C'est vrai j'avais zappé.<br /> <br /> <br /> <br />
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D
<br /> <br /> Un bon film de zombie comme on les aime, mais des clichés quand même : les soldats pas très crédible, qui n'ont pas l'air d'avoir eu un si bon entrainement que ça au vue de leur massacre par un<br /> zombie. C'est un peu gros quand même. On a l'impression qu'ils sont soldats juste parce qu'ils portent une arme.<br /> <br /> <br /> Outre ce détail, le scénario est bien mené, cohérent. On se sent aux cotés du héros et on partage avec lui ses situations. Le réveil dans un hopital Post Apocalypse est une bonne idée (reprise<br /> par The Walking Dead) et le début est, lui, repris par Je suis une Légende.<br /> <br /> <br /> Un bon film de zombie, donc. Mieux que 28 semaines plus tard qui est un peu redondant et trop américain à mon goût (on fait tout pêter à la fin parce qu'on est débordé par les évènements).<br /> <br /> <br /> Dconned<br /> <br /> <br /> <br />
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V
<br /> <br /> N'oublie pas que Je suis une légende est déjà un remake (deux films l'ont précédé, tous tirés d'un roman de Matheson).<br /> <br /> <br /> <br />
E
Oui un bon film de zombies mais je préfère encore la suite.
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