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Quand je regarde l'écran, l'écran me regarde.

Ma liste cornélienne, par TWIN

Toujours aussi cornélienne, toujours aussi éprouvante à construire et enrichissante à lire, à comparer, à commenter, voici celle de TWIN. De son propre aveu, elle l'aura fait suer !

 

] Retrouvez ici la liste de Vance, et là la liste de Jennifer ; les titres en bleu sont cliquables et mènent directement à la chronique concernée sur ce blog.

 

 

- Un film étranger : Blade runner, de R. Scott
- Un film français : Garde à vue, de C. Miller
- Un film d'animation : Nausicäa de la vallée du vent, de H. Miyasaki

- Une saga :
Star Wars,
de G. Lucas
- Une suite : Batman returns (Batman—le défi), de T. Burton
- Un remake réjouissant :  King Kong, de P. Jackson

- Un trio de réalisateurs : Clint Eastwood, Terence Fisher, Tim Burton
- Un trio d'acteurs : Michael Keaton, Peter Cushing, Boris Karloff
- Un trio d'actrices : Ingrid Bergman, Elsa Lanchester, Valerie Hobson

- Un scénario : Eternal sunshine of the spotless mind, de M. Gondry
- Une révélation : Mélanie Laurent dans Je vais bien, ne t’en fais pas
- Une rencontre d'acteurs : Ingrid Bergman et Cary Grant dans Notorious (les Enchaînés) d’A. Hitchcock

- Un début : Intelligence artificielle, S. Spielberg
- Une fin : Stand by me, de R. Reiner
- Un coup de théâtre : la révélation de Darth Vader à Luke à la fin de l’Empire contre-attaque

- Une affiche : l’une de celles de Nosferatu (1922) qui voit la forme du vampire se fondre avec une meute de rats en fuite
- Une bande-annonce : Le Seigneur des Anneaux : le Retour du Roi
- Un générique : Arrête-moi si tu peux, de S. Spielberg

- Un gag : Carrie Fisher attaquant James Belushi au lance-flammes dans les Blues Brothers
- Un fou rire : même film
, le néo-nazi déclarant sa flamme à son supérieur alors qu’ils sont au bord de la mort

- Un clown triste : le génial Dwight Frye dans de nombreuses œuvres, dont le Dracula de Tod Browning

- Une réplique : « We’re gonna need a bigger boat », prononcé par Roy Scheider dans les Dents de la mer
- Un silence : Superman terrassé par la mort de Loïs dans le film de Richard Donner en 1978
- Une mort : celle de l’inventeur joué par Vincent Price dans Edward aux mains d’argent

- Un rêve : Clint Eastwood adaptant « The Dark Knight returns » de Frank Miller
- Un regret : la perte des éléments de pellicule renfermant les scènes censurées de la Fiancée de Frankenstein
- Un plaisir coupable : Van Helsing, de S. Sommers

- Une histoire d'amour : celle de Frankie & Johnny, dans le film éponyme
- Un regard : Elsa Lanchester, hallucinée, à la fin de la Fiancée de Frankenstein
- Un sourire : celui de Kyle MacLachlan dans Twin Peaks

- Un fantasme : Eowyn (Miranda Otto) dans Le Seigneur des Anneaux 2 & 3
- Un baiser : le baiser mortel de Selina Kyle à Max Shrek à la fin de Batman returns
- Une scène d'amour : entre Russel Crowe et son avocate dans American Gangster : à la fois surprenant, excitant et ridicule

- Un plan séquence : le meurtre de l’infirmière dans le couloir d’hôpital dans l’Exorciste III : Légion
- Un plan tout court : Luke devant le coucher de soleils jumeaux de Tatooine (merci John Williams) : je voudrais que ce plan ne puisse jamais avoir de fin
- Une scène clé : Henry laissant s’exhorter sa folie déviante et criant, aux larmes, à la fois de bonheur et de douleur : « It’s alive…
It’s alive ! In the name of God… Ah !
Now I know what it feels to BE God ! »

- Un choc plastique en couleurs : Millennium Actress, de S. Kon

- Un choc plastique en noir et blanc : ∏ (Pi), de D. Aronofsky
- Un choc tout court : the Fountain, de D. Aronofsky

- Un artiste sous estimé : Sam Raimi
- Un artiste surestimé : Zack Snyder

- Un artiste trop rare : Terence Malick


- Une déception : Ghosts of Mars, de J. Carpenter
- Un somnifère : Alexandre, de O. Stone
- Un gâchis : Die hard 4, de L. Wiseman

- Une découverte récente : les Moissons du ciel, de T. Malick
- Un traumatisme : Silent Hill, de C. Gans
- Un torrent de larmes : l’épilogue du Seigneur des Anneaux : Le retour du Roi

- Une chanson : le lever et tomber de rideau de Inside man, de S. Lee
- Une musique : le thème d’ouverture de Superman de R. Donner
- Une bande son :  The Dark Knight, de C. Nolan

- Un sursaut : tout Rutger Hauer dans the Hitcher, de R. Harmon
- Un frisson : l’Exorciste, de W. Friedkin
- Un souvenir de cinéma qui hante : la tête de Vigo sortant du cadre dans SOS fantômes 2, de I. Reitman

- Une explosion : celle de l’usine Axis dans Batman, de T. Burton
- Un gunfight : tout le dernier acte de l’éprouvant A toute épreuve, de J. Woo
- Un combat : Neo contre l’agent Smith à la fin de Matrix revolutions, des frères Wachowski

- Une arme : le magnum .44 de Dirty Harry
- Un héros : la légende de Max dans the Road Warrior
, de G. Miller

- Un méchant : Darkness dans Legend, de R. Scott

- Un serial killer : le dragon rouge dans Manhunter, de M. Mann
- Un croque-mitaine : « The lead Cenobite » dans Hellraiser, de C. Barker et Hellbound, de T. Randel
- Un monstre : l’homme sable de Spider-Man 3

 

 

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V
Non, je persiste : il représente bien CE QUE LE REALISATEUR voulait représenter, mais je ne le trouve pas convaincant en Bruce Wayne - d'ailleurs, étrangement, il a un peu changé son fusil d'épaule puisque presque personne ne connaît Wayne dans le premier film alors qu'il devient un notable important dans la ville pour le second. Burton a clairement montré son problème face à Wayne en en faisant un personnage issu d'une classe moyenne alors qu'il est censé être un des plus riches de la ville. En ce sens, il a voulu souligner des parallèles avec ses freaks mais a perdu un peu de l'aura sociale du personnage, dont il aura besoin pour Batman returns. Du coup, dans les films suivants, et a fortiori dans Begins, Wayne redevient le multimilliardaire dont les sociétés régentent Gotham.Encore une fois, je ne remets pas en cause l'interprétation de Keaton, juste son choix.
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N
Oh et puis je le trouve assez séduisant moi (bon ok je suis pas spécialement bien placé), il a un côté mystérieux devant Vicki, il est charmeur. J'aime bien le fait que ce ne soit pas un héros bodybuildé. Moi je trouve son jeu fascinant: fou, intelligent, protecteur, responsable, élégant .... Il représente bien le personnage (mais encore une fois je n'ai pas lu les comics).
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T
Bah, s'il n'est pas si séduisant, ce n'est pas faute non plus !... ^^Au niveau des aventures amoureuses, il ne séduit finalement que Vicki dans le premier et, surtout, Sélina dans le second tellement ils sont réciproquement attirés par leur schizophrénie mutuelle...
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J
Oui c'est vrai qu'il incarne bien cette facette mais il aurait pu être un peu plus séduisant pour justifier davantage ses aventures amoureuses... Personnellement son regard me refroidit, c'est peut-être cela qui me gêne...
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T
J'attends impatiemment ton retour sur BR. Quant à Batman/Keaton, il incarne l'image qui correspond le mieux à mon sens pour ce personnage : celle d'un fantôme damné et absent, trimballant son spleen comme la créature perdue et sadique des rues qui l'ont créées.
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J
Keaton est effectivement un acteur à plusieurs facettes et à chaque fois il m'a époustouflée. Son regard est sacrément accrocheur, c'est bien pour cela que je l'ai mis dans ma liste cornélienne. Mais je rejoins Vance pour Batman, pour moi, ce héros doit être un séducteur et cette facette ne lui convient pas, il n'a pas de charme ni dans son regard, ni dans son sourire et c'est bien dommage. Quant à Christian Bale, je l'attends avec impatience...@ TWIN : je n'ai pas vu Blade Runner depuis très très longtemps, je crois d'ailleurs que je ne l'ai vu qu'une seule fois. Je devais être petite et il avait dû passer à la télé, bref mes souvenirs sont très maigres. Je vais donc le redécouvrir avec plaisir et peut-être que je me souviendrais de certaines scènes en regardant le film. Dans tous les cas, je te tiens au courant.
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N
Je ne connais pas vraiment batman sur papier. Ma découverte du personnage s'est faite avec le film de Burton, et le jeu de Mickael Keaton m'a tellement paru différent des autres personnages héroiques habituels, que batman est devenu pendant un moment mon super héros préféré. La série de Timm est également magnifique. Bale est un bon acteur c'est évident. En fait c'est probablement d'avantage la vision de Nolan du personnage qui marque la différence. Bale aurait pu lui apporter une touche de folie aussi. Bon en tout cas rien ne vaudra la classe absolue, et le jeu tout en finesse et édsinvolture de Clooney "Hi Freeze, I'm batman" ....
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V
Très jolie affiche en effet que je viens de vous placer.Je ne dénigre pas Keaton (c'est curieusement dans Multiplicity que je l'ai redecouvert), je trouve juste que, malgré son jeu assez subtil, fondé sur un regard déstabilisant et quelques mimiques qui peuvent l'adoucir ou augmenter sa sauvagerie, il ne correspond pas à l'image que je me faisais de Wayne. C'est bien le problème de l'adaptation d'une oeuvre populaire : Keaton ne m'a pas convaincu parce qu'il n'a pas su remplaceer dans mon esprit le Wayne créé par des artistes comme Neal Adams. Or, c'est tout à fait possible d'y arriver : la preuve, Timm et sa série animée formidable ont fait évoluer ma propre vision du Batman. C'est CE Wayne là qui a ma préférence et c'est bien Christian Bale (qui me fascine depuis Equilibrium) qui s'en rapproche le plus.Donc je ne critique pas le jeu nuancé et très riche de Keaton, c'est juste le casting. Lynch disait dans Mon histoire vraie : "Un acteur peut être absolument merveilleux, ce qui importe, c'est qu'il convienne parfaitement au rôle." Keaton convient peut-être à l'image recherchée par Burton - et celle-ci, il m'a fallu du temps pour la comprendre - mais il n'arrive pas à me convaincre.
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N
Ah oui Mickael Keaton, il est énorme. Rien que dans Batman, on sent toute ses subtilités. Le moment où il pète un câble devant le joker est hallucinant de perfection. Et puis dans Batman returns il a un côté fou, malsain, que Bale ne pourra pas avoir.
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T
Merci à tous pour les commentaires.J'ai oublié de joindre l'image de l'affiche mentionnée pour Nosferatu. Elle est signée Albin Grau et fut créée pour la sortie du film en 1922. En voici le lien :http://www.johncoulthart.com/feuilleton/wp-content/uploads/2006/07/nosferatu.jpgNico, j'ai toujours insisté sur l'importance que peut avoir Keaton à mes yeux en tant qu'acteur. Il a l'un des jeux les plus intelligents, complexes et denses de sa génération.Vance, j'attends ton retour sur les Batman de Burton. J'en suis heureux, je pensais ton cas perdu à jamais ! :-)Jen, tu penses quoi de Blade runner à la base ?
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