Quand je regarde l'écran, l'écran me regarde.
Deux fillettes ont disparu, sans laisser de traces. Keller, le père de l'une d'elles, investigue de son côté par des méthodes de moins en moins orthodoxes, en marge de l'enquête policière.
Prisoners est de ces rares thrillers à l'écriture très soignée, où les indices et les révélations se succèdent à un rythme posé mais totalement maitrisé. Noir et dérangeant à souhait, le film n'épargne aucune violence physique ou psychologique, et tandis que le mystère s'épaissit, l'œuvre devient de plus en plus dense, profonde et captivante.
Ames sensibles s'abstenir ; pour les autres, la séance est immanquable !
Ma note (sur 5) : |
4,5 |
Synopsis : Dans la banlieue de Boston, deux fillettes de 6 ans, Anna et Joy, ont disparu. Le détective Loki privilégie la thèse du kidnapping suite au témoignage de Keller, le père d’Anna. Le suspect numéro 1 est rapidement arrêté mais est relâché quelques jours plus tard faute de preuve, entrainant la fureur de Keller. Aveuglé par sa douleur, le père dévasté se lance alors dans une course contre la montre pour retrouver les enfants disparus. De son côté, Loki essaie de trouver des indices pour arrêter le coupable avant que Keller ne commette l’irréparable… Les jours passent et les chances de retrouver les fillettes s’amenuisent…