[info] Das Kind : devoir de mémoire & destin exceptionnel

Elu « Meilleur Film Européen » au Festival du Film indépendant de 2010, Das Kind  (l’Enfant) a été programmé pour une séance fin février au cinéma le Balzac (1 rue Balzac, dans le 8e arrondissement) : le bouche à oreille a été tel qu’il s’est vu projeté tous les dimanches de mars, et que l’aventure continue le mois prochain.

Le succès grandissant (chaque séance voit arriver plus de spectateurs, alors qu’aucune réelle campagne publicitaire n’est intervenue), ce film commence à susciter les passions, après avoir ébloui les critiques dans le monde entier et alors qu’il n’est pour l’heure distribué que dans le réseau des bibliothèques de France. Il s’agit de l’œuvre d’un homme seul, jeune réalisateur de 25 ans, qui a su convaincre par la réussite formelle de son entreprise et la beauté plastique de ses images – alors même qu’elles traitent de sujets graves et souvent méconnus, comme la Résistance allemande ou l’épuration ethnique en Roumanie.

Un devoir de mémoire entrepris comme un récit d’initiation à rebours, ou comme une quête cathartique qui, outre le fait de raconter une destinée hors du commun, met en lumière « l’histoire exceptionnelle de cette ville d’Europe centrale, Czernowitz » (d’après une interview du réalisateur) ; c’est dans cette cité que se déroule un des trois segments du métrage, les deux autres prenant place à Paris et Bucarest.

Yonathan Levy a pu ainsi concrétiser son rêve d’entrer par la grande porte dans le monde du cinéma (il vient d’achever ses études d’ingénieur à Supélec et se consacre désormais à l’écriture de sa première fiction).

Et pour vous en convaincre, s’il le fallait, voici une bande-annonce :

Enjoy !